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#111 : Le prix de la vérité

Joan découvre que Roland a eu une aventure. Pamela accepte le poste d'animatrice de la radio de la base et Lenore Baker dévoile des secrets sur Claudia Joy.

Popularité


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Titre VO
Truth and Consequences

Titre VF
Le prix de la vérité

Première diffusion
12.08.2007

Première diffusion en France
17.12.2008

Photos promo

Claudia Joy Holden et Victoria Grayson

Claudia Joy Holden et Victoria Grayson

Diffusions

Logo de la chaîne TF1 Séries Films

France (redif)
Jeudi 20.04.2017 à 09:10

Plus de détails

Titre VF : Le prix de la vérité

Diffusion USA : 12 aout 2007

Diffusion France : 17 décembre 2008

Scénariste : Bruce Zimmerman

Réalisateur : Perry Lang

Maison des Holden – Salon

C’est une réception en l’honneur du Général Grayson et sa femme qui sont de visite à Fort Marshall. Ils font le tour de tous les officiers.

Michael et Claudia Joy se posent des questions sur la raison de leur visite. Il paraitrait que c’est une inspection de routine, mais Michael n’est pas dupe et se doute bien que ça a un rapport avec le remplacement du Général Baker. Ce qui n’a pas échappé à Lenore Baker, qui a l’absence de son mari, fait tout pour lécher les bottes du général.

Le général Grayson et sa femme viennent à la rencontre de Frank et Denise, et la discussion vient en arrivé à la situation de Jeremy qui se trouve à Fort Bliss, en train de faire ses classes. Frank, fait celui qui est au courent mais en fait il ne sait même pas quelles spécialités a choisi son fils.  C’est Denise qui leur informe, qu’il est dans l’infanterie.

Hôpital de Fort Marshall – Chambre du Général Baker

Lenore est en train de raser son mari qui est toujours alité, bien trop préoccupé à l’image qu’il pourra donner, lorsque le Général Grayson viendra lui rendre visite. Mais le Général Baker, en a assez, il est fatigué de tout le système militaire. Inquiète de son statut, Lenore téléphone à Marilyn, la commère de Fort Marshall, afin qu’elle répande une rumeur dans toute la base.

Ext. Fort Marshall

Chose faite, chose due… c’est en faisant leur marche sportive, que Marilyn commence à raconter a Angie, ce qu’il se serait passé lorsque Claudia Joy a eu son accident quand elle était jeune.

Joan et Roland, finissent leur jogging, et parle de la situation avec le Général Grayson. Joan, veut vraiment faire partie de l’équipe de Michael, au grand désarroi de Roland, qui attend désespérément de fondait une famille avec sa femme. Mais c’est le boulot des rêves de sa femmes, et il est conscient que Michael a sauver la carrière de Joan. Roland est très fier de sa femme.

Ext. Economat – Parking

Sur le parking du supermarché, la rumeur continue. C’est au tour d’Angie de salir l’image de Claudia Joy.

Un peu plus loin, Pamela attend dans sa voiture qu’une place se libère pour pouvoir se garer. Mais c’est en arrivant de nulle part et à toute allure, que le Major Casey lui vole sa place. Pamela, de très mauvaise humeur, n’est vraiment pas décidé à se laisser faire, et commence à insulter l’officier qui est en civile. N’arrivant pas à ses fins, et se faisant klaxonner par les autres automobilistes, Pamela repart toujours en colère.

Ext. Fort Marshall

Lenore fait visiter la roseraie à Victoria, la femme du général Grayson. Cette dernière est très impressionnée. Mais elle n’est pas la pour faire la causette. Et veut absolument en savoir plus sur la situation. Comment travaille Michael ? Comment est Claudia Joy ? Mais Lenore très maline, ne rejette aucune fautes sur le couple Holden.

Au loin, on aperçoit Roxy, qui passe en voiture, et qui observe toute la scène.

Hump Bar

Claudia Joy arrive après que les filles lui aient demandé de venir. La situation est grave. Il est temps de la prévenir de la rumeur qui court. Claudia Joy apprend donc qu’elle aurait été en galante compagnie, lorsqu’elle a renversé le jeune étudiant 20 ans auparavant. Elle n’est pas surprise, car c’est du Lenore tout cracher, et ne compte rien faire. Mais la situation se corse lorsqu’Amanda arrive au bar, et demande à sa mère, si c’est vrai que Michael n’est pas son vrai père.

Maison des Holden – Salon

Réunion de famille chez les Holden. Il est temps d’apprendre la vérité à leurs filles. Claudia Joy se confie alors sur l’accident qu’elle a provoqué il y a des années. Michael essaie de rassurer ses filles en leur disant qu’il n’y avait aucun doute sur sa paternité. Amanda se demande pourquoi tant de méchanceté. Lorsque sa mère lui dit que c’est parce que quelqu’un est jaloux, elle ne met pas longtemps à deviner qu’il s’agit de Lenore Baker. Mais pour ne pas envenimé la situation, Michael et Claudia Joy ne confirme pas ses pensées.

Maison des Holden – Chambre des Parents

Claudia Joy est en colère. Lenore est allée trop loin, et n’a pas l’intention de se laisser faire. Mais Michael qui ne répond à aucune de ses affirmations, lui dit que c’est de sa faute, si tout ça est arrivé. Claudia Joy ne comprend pas, car elle a toujours défendu son mari en restant correcte contrairement à Lenore qui l’a accusé de raciste. Mais Michael, lui dit qu’elle s’affronte à quelqu’un de dangereux, et qu’elle ferait mieux de laisser courir.

Maison des Sherwood – Chambre des Parents

Frank reçoit un coup de téléphone. Il est déployé dans une semaine. Denise inquiète, demande à Frank d’aller voir Jeremy à Fort Bliss avant qu’il parte.

Maison des Burton – Salon

Agréable fin de soirée pour Roland et Joan. Ils veulent terminer avec un glace, mais c’est lorsque Joan découvre une carte de visite d’un hôtel que la situation se complique. Elle demande à Roland s’il a été dans un hôte récemment, persuadé que c’est pour une convention de médecins. Roland ne nie pas, mais c’est avec son attitude, que Joan comprend réellement ce qu’il s’est passé. Elle est en colère, et lui demande des explications. Pourquoi ?? Roland n’a aucune réponse à part qu’il est désolé, mais avec de l’énervement il finit par avouer à Joan, que s’il a fait ça c’est parce que pour une fois, c’était lui qui était le centre d’intérêt et non pas l’armée. Il ne lui a rien dit parce qu’il ne voulait pas lui faire de mal après tout ce qu’elle a enduré. Joan part ce couché en colère, alors que Roland s’en va.

Fort Marshall – Terrain de tir

C’est au tour de Claudia Joy de passer du temps avec Victoria. On voit bien qu’elles ont l’air de s’entendre mais Victoria ne tourne pas autour du pot. Les mêmes questions qu’avec Lenore reviennent. Comment travailler le général Baker avant de tomber malade ? Comment est Lenore Baker. Fidèle à elle-même Claudia Joy reste courtoise et ne trouve aucun défaut au couple Baker.

Ext. Fort Marshall

Michael est avec son commandement, et le général Grayson. Le groupe croise Pamela sans y prêter attention. Mais c’est alors qu’un soldat se détache du groupe et interpelle Pamela. Il s’agit du major Casey, au grand étonnement de Pamela. Michael se demandant ce qu’il se passe revient en arrière avec tout le monde, et présente Pamela au général Grayson, comme étant la femme d’un soldat de la Delta Force. Pamela impressionnée serre la main du général.

Michael et les autres repartent en laissant le major Casey en compagnie de Pamela. Il lui donne un rendez-vous pour l’après midi, et Pamela accepte sans comprendre.

Maison des Sherwood – Salon

Frank prépare son paquetage pour son déploiement, lorsque quelqu’un sonne à la porte. C’est quand il ouvre la porte, qu’il découvre que c’est Amanda, qui vient voir Denise qui n’est pas encore rentré du travail. Il l’invite a rentré. C’est après un court silence, qu’Amanda lui dit qu’elle est venue apporter des photos de Jeremy à Fort Bliss. Etonné de savoir qu’Amanda est allée le voir, Frank accepte de regarder les photos. Denise arrive, et Frank les laisse seules.

Fort Marshall – Station de radio

Pamela arrive à son rendez-vous avec le major Casey, pile à l’heure. Ce qui est un bon point pour elle. Toujours en ne comprenant pas, le major Casey lui propose de recommencé à zéro, et de faire place aux présentations. Il est le nouvel officier des affaires publiques, et en ayant pu constater le franc parler de Pamela il lui offre un poste à la radio, afin de booster l’émission qui est quelque peu ennuyeuse. Pamela refuse après avoir appris que si elle accepter ce job, elle ne bénéficiera d’aucune paye, ni de ticket resto, ni de garderie pour les enfants.

Maison des Sherwood – Salon

Denise revient de sa balade avec Amanda, et trouve Frank en train de partir. Il lui dit qu’il part par voir Jeremy à Fort Bliss, mais qu’il ne lui promet rien. Denise est contente.

Fort Marshall – Bureau du général

Lenore arrive pour son rendez-vous avec Victoria. Mais la femme du général n’a pas terminé ses occupations. Elle s’absente cinq minutes pour aller envoyer un fax, en laissant Lenore seule dans le bureau. L’instinc de fouineuse rattrape Lenore, qui ne peut pas s’empêcher de jeter un œil dans un dossier se trouvant sur le bureau. Projet Windfall, avec une note pour Michael.

Ext. Fort Marshall

Roxy et Pamela prennent le soleil en surveillant les enfants qui se baignent. Roxy ne comprend pas pourquoi Pamela a  refuser l’offre de la radio et lui dit que même si elle a été flic, elle reste une poule mouillée. Les commères de la base arrivent et commence à s’en prendre Pamela. En colère cette dernière ne fait ni une ni deux, et les fait fuir. Roxy en est sure, elle est faire pour ce boulot à la radio.

Fort Marshall – Station de radio

Pamela arrive pour accepter l’offre du major Casey, mais à deux conditions. La première, qu’elle soit payée. Et la seconde, qu’en plus d’annoncer les nouvelles, qu’elle sa propre émission. Tout est en rapport avec les soldats dans cette radio, alors elle voudrait que les femmes aient leur propre émission pour leur servir d’exutoire. Après une hésitation mais en voyant l’ennui de l’émission actuelle, Casey accepte.

Fort Bliss

Frank arrive pour voir Jeremy. Sans demander comment va son fils, il veut tout simplement savoir pourquoi il a frappé sa mère. Jeremy, ne sait toujours pas quoi répondre, mais c’est en discutant, que Frank finit par comprendre que Jeremy évacué sa colère parce qu’il ne supporter pas l’absence de son père. Jeremy toujours impressionné par Frank, a toujours appelé son père « Monsieur ». Pour une fois, il lui demande de l’appelé « Papa ».

Maison des Holden – Chambre des parents

Claudia Joy se prépare pour la soirée en l’honneur du général Grayson et sa femme. Michael arrive pour s’excuser de son comportement. Ne pouvant pas rester fâchée longtemps contre lui, Claudia Joy lui pardonne.

Maison des Burton – Salon

Joan est prête pour la soirée, attend le retour de Roland en regardant la TV. Lorsqu’il arrive, elle s’étonne de son retard. Roland pensait qu’au vu de la situation, elle y serait allé seule. Mais Joan ne veut pas, malgré sa colère, elle veut sauver son mariage. A sa grande surprise, Roland refuse d’aller à la soirée. Il a réfléchi, et ne veut plus continuer comme ça. Il a réalisé qu’il n’était pas heureux, et il se souhaite se séparer de Joan.

Fort Marshall – Réception du général Grayson

Michael, Frank et le général Grayson se remémorent joyeusement de vieux souvenirs.

Denise apprend à Claudia Joy que Frank a été voir Jeremy. Elle ne sait pas ce qu’il s’est réellement passé là-bas, mais elle est heureuse et rassuré. Claudia Joy est contente pour elle.

Michael s’aperçoit que Joan est seule dehors. Il s’inquiète et va la voir pour lui demander si elle va bien. Fidèle à elle-même, elle lui affirme qu’elle va bien. Mais Michael n’est pas dupe, il voit bien que Roland n’est pas là. Joan se contente de lui dire qu’il est malade. Michael repart a la réception pas très convaincu.

Lenore a réussi à mettre le grappin sur le général Grayson. Elle commence à discuter avec lui et arrive a glissé dans la conversation le projet Windfall. Le général Grayson, étonné, demande à la sécurité de l’arrêté, sous les yeux de Michael et Claudia Joy.

Fort Marshall – Prison

Un inspecteur arrive dans la salle d’interrogatoire où se trouve Lenore, qui fait tout un scandale. Il lui demande des explications, mais elle ne veut rien lui dire en estimant qu’elle ne lui doit rien. Faux, car elle a fait l’erreur de parler d’un dossier top secret. Lenore commence à réaliser qu’elle a fait une erreur qui peut aller très loin.

EXT. Maison des Holden

Claudia Joy est en train de jardiner, lorsque Victoria arrive afin de lui dire au revoir. Elle lui apprend que le fait que Michael n’ait pas eu le poste du général Baker, est un grand étonnement pour tout le monde, mais que la situation est réglée. Claudia Joy ne comprend pas. Victoria avoue à son amie, qu’elle a tendu un piège à Lenore. C’est elle qui a créé de toute pièce le dossier Windfall, un projet Top Secret qui n’a jamais abouti. La seule raison pour laquelle elle est au courant, c’est que son marie parle dans son sommeil.

Fort Marshall – Station de radio

Pamela a pris les rênes de son émission. Voilà des auditrices, femmes de militaires, qui viennent témoigner de leur vie quotidienne.

Rédigé par Sabby

MAISON DES HOLDEN – Salon

Michael : Général Grayson, Mme Grayson, c'est un honneur de voir avoir ici. Je vous présente le lieutenant-colonel Burton, mon commandant en second.

Général Grayson : C'est un plaisir, colonel.

Joan : Général, madame. Voici mon époux, le Dr Roland Burton.

Claudia Joy : Roland est une sommité en stress post-traumatique.

Victoria : N'ai-je pas lu un article sur vous dans le « National Dispatch » ? Tu te souviens, Hugh, de cet article que je t'ai montré sur le SPT ?

Général Grayson : Oui. Beau travail, docteur.

Roland : Merci, monsieur.

Général Grayson : De rien. On y va ?

 

Victoria : Le commandant Frank Sherwood... rescapé de cet hélicoptère crashé en Irak. Son fils est soldat novice à Fort Benning.

Général Grayson : Commandant Sherwood. Ravi que vous soyez de retour.

Frank : Merci, monsieur.

Général Grayson : Comment va votre fils ? Fort Benning, c'est ça ?

Frank : C'est exact, monsieur.

Général Grayson : Quelle est sa spécialité ?

Denise : L'infanterie, monsieur. 11 Bravo.

Général Grayson : Le digne fils de son père, n'est-ce pas, commandant ?

Frank : Oui, monsieur.

 

Claudia Joy : À ton avis, pourquoi les Grayson sont-ils ici ? On n'a pas eu une telle visite depuis des années.

Michael : Il a parlé d'inspection de routine. Mais tu as raison. Avec Baker à l'hôpital, le timing est étrange.

 

Lenore : Général. J'espère que vous gardez de la place pour les pralinés.

Victoria : Comment savez-vous que les pralinés sont la friandise préférée de Hugh ?

Lenore : Une femme de général doit avoir ses sources, n'est-ce pas ?

Victoria : C'est tout à fait vrai.

Général Grayson : J'apprécie votre prévenance, Mme Baker, mais je doute que ce soit le cas de ma ligne. Voudriez-vous bien m'excuser ?

Lenore : Bien sûr. Je suis désolée que le général Baker n'ait pas pu être là ce soir. C'est entièrement ma faute. Il voulait quitter l'hôpital mais j'ai insisté pour qu'il se repose. Les ordres des médecins.

Victoria : On attend avec impatience de le voir demain. Passez-lui le bonjour.

Lenore : Ce sera fait.

 

Michael : Victoria, je crois que Claudia Joy a prévu quelques petites choses...

 

HOPITAL DE FORT MARSHALL – Chambre du Général Baker

Lenore : Reste tranquille.

General Baker : Ça ne peut pas attendre jusqu'à demain ?

Lenore : Non. Le général Grayson pourrait passer à tout instant. Il faut que tu sois préparé. Quand t'es-tu lavé les cheveux pour la dernière fois ?

General Baker : Juste avant mon opération du cerveau.

Lenore : Tu pourrais au moins te coiffer.

General Baker : Lenore, vas-tu...

Lenore : On a travaillé trop dur et trop longtemps pour avoir ce poste. On ne va pas laisser ça nous glisser entre les doigts. Tu aurais dû voir Michael Holden avec le général ce soir. Écoute, je ferai ma part. Je m'occupe de Victoria mais tu vas devoir convaincre le général que ton anévrisme n'était qu'un ennui mineur... et que tu es prêt à reprendre le travail, plus en forme que jamais.

General Baker : Je suis fatigué, Leni.

Lenore : Ça ira mieux demain matin.

General Baker : Je veux dire que je suis fatigué de tout ça, de l'armée. Parfois... j'ai l'impression que ça ne m'intéresse plus du tout.

 

MAISON DES POLARSKI - Salon

Marilyn : Résidence du sergent Polarski.

Lenore : Marilyn, c'est Lenore Baker.

Marilyn : Mme Baker ?

Lenore : J'appelle au mauvais moment, très chère ? Non, non. Wahou. J'en ai appris plus par mon amie de l'Ivy League sur Claudia Joy Holden.

Marilyn : Je suis tout ouïe.

 

**********          Générique          **********

 

EXT. FORT MARSHALL

Marilyn : Elle n'a pas tué ce piéton parce qu'elle était fatiguée.

Angie : Comment ça ? Je croyais qu'elle avait révisé tard, était montée dans sa voiture...

Marilyn : C'est ce que Claudia Joy veut que tu croies. Elle n'était pas seule.

Angie : Quoi ?

Marilyn : Il y avait un homme avec elle.

Angie : Tu plaisantes, pas vrai ?

Marilyn : Disons que Claudia Joy n'avait pas ses deux mains sur le volant.

 

Joan : Selon la rumeur, le général n'est pas là pour une inspection de routine. Il se pourrait que l'armée remplace le général Baker.

Roland : C'est une façon de frapper un homme à terre, non ?

Joan : J'ai entendu dire qu'il en était déjà question avant l'anévrisme. Selon moi, nos programmes de combat ne sont pas ce qu'ils devraient être. Le poste pourrait mieux faire. Et Michael Holden a été injustement écarté la dernière fois.

 

 

 

Roland : Ça pourrait être une façon de réparer l'injustice... et tu pourrais rester en tant que commandant adjoint.

Joan : Qu'en penses-tu ?

Roland : On a parlé de fonder une famille, Joan.

Joan : Je sais.

Roland : Je croyais que cette tâche devait être temporaire. Mais si tu es le commandant en second de Holden...

Joan : Roland, tout est arrivé si vite. Écoute, le colonel Holden s'est battu bec et ongles pour moi. Je lui dois ma carrière. Être commandant en second... c'est une opportunité dont j'ai rêvé. Écoute, tu es la chose la plus importante dans ma vie... et je veux que tu sois d'accord.

Roland : Comment pourrais-je être contrarié quand l'armée reconnaît les talents de ma femme ? Ce n'est que le sommet de l'iceberg.

 

EXT. ECONOMAT - Parking

Angie : Le père de Claudia Joy, le célèbre juge à Philly, a payé une somme énorme pour étouffer tout ça.

Femme : Je sais.

Angie : Arrête. Un vrai drame. Et écoute ça. As-tu déjà remarqué qu'Amanda Holden ne ressemble pas à son père ? Penses-y.

 

Pamela : Oh non, c'est pas vrai. Hé, Gilligan ! Attendez !

Casey : Gilligan ?

Pamela : C'était ma place de parking.

Casey : Je ne vous ai pas vue.

Pamela : C'est ça. Vous allez bouger cette voiture ?

Casey : Change de disque !

Pamela : J'avais mon clignotant et j'attendais.

Casey : C'est quoi le problème ?

Pamela : Le problème, c'est que c'est la 10ème catastrophe qui m'arrive aujourd'hui et il n'est même pas midi. Mon chauffe-eau s'est cassé, je ne trouve plus mon portable, et je dois acheter 5 sachets de farine pour que mes enfants puissent faire du papier mâché.

Casey : Ça doit être un cauchemar.

Pamela : Vous allez bouger votre foutue voiture ou on va rester là à danser le hula toute la journée ?

Casey : Comment vous appelez-vous ?

Pamela : Oh, laissez tomber. Ouais, joli klaxon. Tu as eu autre chose pour Noël ?

 

EXT. FORT MARSHALL

Lenore : C'est ma grande fierté.

Victoria : C'est absolument magnifique, Lenore. Vraiment grandiose.

Lenore : Merci.

Victoria : C'est incroyable tout ce que vous avez accompli en si peu de temps.

Lenore : J'ai évidemment eu de l'aide pour tout planter. Mais la conception est entièrement de moi.

Victoria : Vous êtes une femme avec de nombreux talents. Pour ce qui est du jardinage, j'ai la main noire.

Lenore : C'est l'influence du général Baker. Il veut que tout sur ce poste soit parfait... même mes ongles.

Victoria : Et en l'absence de votre mari, comment s'en sort le colonel Holden ? Juste entre nous.

Lenore : Le colonel Holden ? Je crois qu'il donne satisfaction. Non, il est plus que satisfaisant. Il est compétent.

Victoria : Et c'est également l'avis du général Baker ?

Lenore : Mon époux ne se plaint pas, Victoria. Vous ne le verrez pas pinailler sur des valeurs qui pourraient se perdre.

Victoria : Et Claudia Joy ? Elle a l'air adorable.

Lenore : Un ange. Et je ne crois rien de ce qu'on dit sur elle.

Victoria : Je n'ai rien entendu.

Lenore : Oh, vous n'avez pas entendu ? Je n'aurais rien dû dire.

Victoria : Arrêtez, rien n'égaye mieux la vie sur un poste qu'un peu de ragots. Allez, allez, parlez.

Lenore : Rien n'est prouvé... pour le moment. Et les gens ne devraient pas être tenus pour responsables de ce qu'ils ont fait durant leur jeunesse. N'est-ce pas ?

 

HUMP BAR

Denise : C'est super que tu aies pu venir.

Roxy : Tu vas en avoir besoin.

Claudia Joy : Laissez-moi deviner. Lenore Baker.

Denise : Tu avais dit que ça allait se gâter.

Claudia Joy : À quel point ?

Roxy : Vraiment se gâter. Il y a une nouvelle rumeur à ton sujet.

Pamela : Je l'ai entendue à la quincaillerie.

Denise : Et moi à l'hôpital.

Claudia Joy : Et ?

Roxy : On sait que les rumeurs peuvent pousser. Et que Lenore Baker est bourrée d'engrais.

Claudia Joy : Dites-moi ce qui se passe.

Pamela : D'après ce que j'ai entendu, tu étais occupée avec ton professeur de droit quand tu as renversé cet étudiant avec ta voiture.

Denise : On connaît la vérité, Claudia Joy.

Roxy : On sait que c'était Lenore Baker, et je l'ai vue lécher les bottes d'une blonde à l'allure imposante.

Claudia Joy : Victoria Grayson, la femme du général Grayson.

Roxy : Peu importe qui c'était, Lenore était sur elle comme des puces sur un chien.

Denise : Ce qu'elle fait est très clair. Elle se sert de toi pour ébranler Michael pour que Baker reste le commandant du poste.

Pamela : Donc sérieusement, que veux-tu faire ?

Claudia Joy : Pour Michael et moi, pour gérer une rumeur, il faut laisser courir.

Pamela : Oh non, pas chez moi. Je dis qu'on combat le feu avec du feu.

Claudia Joy : Je ne peux pas faire ça.

Roxy : Claudia Joy.

Claudia Joy : Je devrais, mais je ne peux pas... Amanda ? Que fais-tu ici ?

Amanda : Maman, on dit que papa n'est pas mon vrai père. C'est vrai ?

 

MAISON DES HOLDEN - Salon

Claudia Joy : C'est tout. J'ai fait une terrible erreur et une innocente personne est morte à cause de ça.

Amanda : Mais tu étais seule dans la voiture ?

Claudia Joy : Oui.

Michael : Et qu'il n'y ait aucun doute, je suis ton père.

Emmalin : Pourquoi ne jamais nous avoir raconté ça ?

Claudia Joy : On voulait vous protéger.

Michael : Et on n'aurait jamais pensé que ce serait un facteur dans votre vie.

Amanda : Pourquoi ça arrive aujourd'hui ?

Michael : Quand on atteint une certaine réussite, des personnes deviennent envieuse et on devient une cible.

Amanda : Quelqu'un est jaloux de maman ?

Claudia Joy : De moi et de votre père.

Amanda : Qui ?

Michael : C'est...

Amanda : C'est cette Lenore Baker, n'est-ce pas ? Elle ne peut pas faire ça !

Michael : Amanda !

Claudia Joy : Peu importe qui c'est.

Michael : Ce qui est important, Amanda, c'est qu'en de tels moments, la famille reste unie. On s'aime. On se fait confiance, OK ?

Claudia Joy : Et ça nous donne la force d'endurer tout ça.

Amanda : Je crois en toi, maman.

Emmalin : Moi aussi.

Claudia Joy : Merci.

 

MAISON DES HOLDEN – Chambre des parents

Claudia Joy : Elle est allée trop loin.

C'est une chose de s'en prendre à moi. Je peux le gérer.

Quand on y mêle notre fille, ça ne va plus du tout.

Tu as entendu ce que j'ai dit ?

Michael : J'ai entendu.

Claudia Joy : Qu'y a-t-il ?

Michael : Rien.

Claudia Joy : Michael...

Michael : Tu sais ce que je pense de Lenore Baker, et ce qu'elle a fait cette fois-ci est inexcusable.

Mais on sait depuis longtemps quel genre de personne elle est.

Claudia Joy : Ce qui veut dire ?

Michael : Le fait est que tu as allumé cette fusée il y a des mois.

Claudia Joy : Moi ?

Michael : Oui, à la fête pour la promotion du général Baker, quand tu as dit à Lenore qu'elle répandait des rumeurs.

Claudia Joy : Quand j'ai défendu mon mari...

Michael : Tu ne m'as pas défendu. Penses-y. Tu as déclaré la guerre à cette femme et devine quoi ? Elle est prête à se battre.

Claudia Joy : Donc c'est ma faute ?

Michael : Oui, tout ça aurait pu être évité mais tu n'as pas pu résister à l'envie de tirer la première ! Ce n'est pas moi qui ai tiré la première, mais elle, quand elle t'a traité de raciste et ôté ta chance d'avoir une promotion. Tu t'en souviens ?

Claudia Joy : Oui.

Michael : Mais je dis juste qu'on joue à un jeu très dangereux avec une femme très instable... et on ne devrait pas. Tu n'aurais rien dû faire à l'époque, et on ne devrait rien faire aujourd'hui.

 

MAISON DES SHERWOOD – Chambre des parents

Denise : Ne réponds pas.

Frank : Arrête. Non, non. Arrête. Arrête. Commandant Sherwood. Oui, monsieur. Je comprends. Ouais, monsieur. Merci, monsieur.

Denise : Tu vas être déployé.

Frank : Oui. On a une notification d'une semaine. Maintenant...

Denise : Non, Frank.

Frank : Allez, ce n'est pas comme si on n'était jamais passés par là.

Denise : Et notre fils ? Il faut que tu voies Jeremy avant de partir. Vous êtes tous les deux dans l'armée en temps de guerre. C'est comme ça que tu veux laisser les choses ?

 

MAISON DES BURTON - Salon

Roland : Je n'ai rien entendu.

Joan : Que penses-tu d'un dernier en-cas ?

Roland : J'ai déjà prévu quelque chose pour toi.

Joan : Je pensais à de la crème glacée.

Roland : Je pensais à de la crème fouettée.

Joan : On peut faire ça.

Roland : Tu veux du caramel ou du fondant chaud ?

Joan : Du fondant chaud. Hé, quand es-tu allé à l'hôtel ?

Roland : Il y a quelques semaines.

Joan : Quand j'étais partie ?

Roland : Ouais.

Joan : Une sorte de convention de médecins ou tu prenais un peu de bon temps durant ton temps libre ?

Roland : Je...

Joan : C'est qui ?

Roland : La journaliste du magazine.

Joan : Super. Je m'en vais me faire aider et tu couches avec quelqu'un d'autre. Tu l'aimes ?

Roland : Non. C'était une aventure d'un soir. C'est arrivé comme ça.

Joan : Pourquoi ? Pourquoi ? Après tout ce qu'on a traversé ensemble, pourquoi ?

Roland : C'était une erreur.

Joan : "C'était une erreur. C'est arrivé comme ça". On dirait tous les clichés d'un livre ! Pourquoi ne pas commencer par le début en me disant la vérité ?

Roland : Que veux-tu savoir, Joan ?

Joan : Comment était-elle ? Est-elle jolie ? Sexy ? Comment était-elle au lit ? Je veux tout savoir.

Roland : Je ne vais pas faire ça, Joan. C'était une erreur. Pourrait-on...

Joan : Tout oublier ? Passer à autre chose ? Tu m'as trompée, Roland. Combien de fois m'as-tu dit que tu n'aurais jamais d'aventure, que tu n'étais pas ce genre d'homme ? Apparemment, tu es ce genre d'homme.

Roland : OK. Tu veux savoir ? Elle était enjouée et marrante, et oui, elle était sexy. Et on a ri, on a parlé, on s'est amusés, Joan. Et tu sais pourquoi ? Parce que pour une fois, il n'était pas question de l'armée mais de moi, et j'étais flatté.

Joan : Donc tu as couché avec elle ?

Roland : Joan, ce n'était...

Joan : Et tu m'as menti durant tout ce temps ?

Roland : Je ne t'ai rien dit parce que... je ne voulais pas que ça arrive. Je ne voulais pas que tu aies à supporter ça.

Joan : Comme tu dirais, Roland, je suis flattée.

 

FORT MARSHALL – Terrain de tir

Soldat : Très bien tiré, madame.

Victoria : Merci, sergent.

Soldat : Quand vous voulez, madame. Excellente arme. On y va ?

Claudia Joy : Bien sûr.

Victoria : J'aime tester les dernières artilleries.

Claudia Joy : Très impressionnant.

Victoria : Pas vraiment. Mon père et mon grand-père étaient militaires. Alors que les autres filles se faisaient les ongles, j'apprenais à assembler un colt .45 plus rapidement que n'importe quel homme. Alors dites-moi, Claudia Joy, que pensez-vous du général Baker ?

Claudia Joy : Vous ne tournez pas autour du pot, n'est-ce pas ?

Victoria : Je n'en ai jamais vu l'intérêt.

Claudia Joy : Vous devriez parler de ça avec mon mari.

Victoria : Ma chère... nous, les épouses, savons où sont enterrés tous les corps. Et vous savez sûrement que mon mari est ici pour déterminer si votre mari doit garder le commandement. Donc... quel travail accomplissait le général Baker avant de tomber malade ?

Claudia Joy : Pour ce que je peux en dire, le général Baker a accompli un travail exemplaire en tant que commandant du poste.

Victoria : Et sa femme, comment représente-elle Fort Marshall ?

Claudia Joy : Lenore... est une femme dévouée qui a donné une grande partie d'elle-même à ce poste et à l'armée.

Victoria : Bien. Bien. C'est aussi mon impression. Vous savez, quelqu'un m'a dit une fois que vieillir, c'est comme être puni pour un crime qu'on n'a pas commis. Mais je suis toujours dans le coup.

 

EXT. FORT MARSHALL

Michael : J'ai demandé une étude immédiate de notre capacité à déployer des forces, des unités, des armes et des équipements dans un délai raisonnable.

Soldat : Très bien, colonel. Vous aurez le rapport dans 3 semaines.

Michael : Disons deux ?

Soldat : Oui, monsieur.

Casey : Excusez-moi, mademoiselle. "Gilligan" ?

Pamela : Oui, monsieur ?

Casey : Vous êtes partie hier sans que je puisse vous dire au revoir.

Michael : Vous connaissez Mme Moran ?

Casey : On s'est croisés hier.

Michael : Général Grayson, voici Pamela Moran. Son mari est dans les forces spéciales.

General Grayson : Les meilleurs des meilleurs. Vous devez être très fière.

Pamela : Je le suis, monsieur. Oui. Merci. Je suis fière.

Casey : J'arrive dans une minute, monsieur. Général. Je suis le nouvel officier des affaires publiques sur ce poste. Vous êtes occupée tout à l'heure ?

Pamela : Mes enfants sont au centre aéré jusqu'à 15 h.

Casey : Excellent. Je vous verrai à 1400 heures à cette adresse. Ou voulez-vous rester ici et danser le hula ?

Pamela : 1400 heures, ça me va.

 

MAISON DES SHERWOOD - Salon

Amanda : Commandant Sherwood, monsieur.

Frank : Amanda.

Amanda : Je devais retrouver Mme Sherwood. On devait aller se promener, mais...

Frank : Oui, Mme Sherwood a appelé. Elle a été retenue à l'hôpital mais elle est en chemin. Entre. Viens. Assieds-toi.

Amanda : C'est bon. J'ai amené des photos pour Mme Sherwood. Elles sont de Jeremy à Fort Benning.

Frank : Donc tu es allée le voir ?

Amanda : Oui, monsieur. Voudriez-vous les voir ?

Denise : Désolée pour le retard.

Amanda : Pas de problème.

Frank : Bonne promenade à toutes les deux.

 

FORT MARSHALL – Station de Radio

Soldat : Check, 1-1. Check. Check, 1-1. Check.

Casey : 1400 pile. C'est bon signe.

Pamela : De quoi ?

Casey : Bonne question. Recommençons au début. Commandant Ned Casey.

Pamela : Pamela Moran. C'est quoi cet endroit ?

Casey : Vous avez déjà écouté la radio d'ici ?

Pamela : Oui, une fois.

Casey : Et ?

Pamela : Je suis morte d'ennui.

Casey : Moi aussi. J'aimerai arranger ça, booster le moral. Je cherche quelqu'un pour épicer les ondes une heure par jour.

Pamela : Moi ? Non. Je n'y connais rien en radio. C'est inutile.

Casey : Vous savez parler. Vous l'avez prouvé hier.

Pamela : Hier, c'était une mauvaise journée.

Casey : Pas besoin de vous excuser. J'aime votre style, Pammy.

Pamela : Pamela.

Casey : Ce sera un essai. Vous lirez les infos mais vous le ferez comme vous le voulez, en y mettant votre propre style. Intéressée ?

Pamela : Ça paye combien ? Enfin, si j'accepte le boulot.

Casey : Rien.

Pamela : La garderie ?

Casey : Non.

Pamela : Des tickets resto ?

Casey : Vous avez sûrement entendu que l'armée a un budget serré.

Pamela : Donc laissez-moi résumer. Vous voulez que je vous rende service sans bénéficier d'une paye, d'une garderie ou de tickets resto ?

Casey : Qu'en dites-vous ?

Pamela : Non merci.

 

MAISON DES SHERWOOD - Salon

Frank : Je vais aller voir Jeremy.

Denise : Oh, merci.

Frank : Je ne peux rien te promettre, OK ?

 

FORT MARSHALL – Bureau du général

Victoria : Lenore, entrez.

Lenore : Le thé est toujours d'actualité ?

Victoria : Ce thé n'était qu'une excuse. Je pensais plus à du vin.

Lenore : Vous êtes mauvaise.

Victoria : Vous n'êtes pas au courant de la moitié. Oh, très chère, je dois aller signer un fax.

Lenore : Ça ne s'arrête jamais, n'est-ce pas ?

Victoria : Jamais. Je reviens tout de suite. C'est fait. On peut y aller ?

Lenore : Bien sûr.

 

EXT FORT MARSHALL

Roxy : Juste comme ça, un homme te propose ta propre émission de radio et tu dis non ?

Pamela : C'était les infos. Ce n'était pas mon émission de radio.

Roxy : Pamela Moran sur les ondes ? Tu aurais ton émission en une semaine.

Pamela : Je ne vais pas parler à la radio.

Roxy : Pourquoi pas ?

Pamela : Parce que je ne l'ai jamais fait, voilà pourquoi.

Roxy : Poule mouillée. Toi, l'ex flic dur à cuire est une poule mouillée.

Pamela : Pas du tout. À chaque fois que j'ouvre la bouche, je froisse un peu plus l'image de la parfaite femme de militaire. C'est tout ce que je fais.

Marilyn : Pamela Moran.

Pamela : Marilyn Polarski.

Marilyn : J'ai appris que tu as eu de la visite, récemment. Un type prénommé Scott.

Pamela : Oh, tu ne vas pas aller par là.

Marilyn : Chérie, je n'y vais pas, j'y suis déjà.

Angie : Ne me regarde pas. Je n'ai fait que nettoyer des pinceaux... pas manger une pizza chez moi avec Scott et les enfants.

Pamela : Pardon ? Comment sais-tu ça ? OK, il est temps que vous partiez. Je commence à avoir des irritations.

Marilyn : Une autre fois, alors ?

Angie : Bye.

Roxy : Tu penses encore qu'avoir ton propre micro pour critiquer le monde est une mauvaise chose ?

 

FORT MARSHALL – Station de Radio

Animateur : Le repas canadien aura lieu ce samedi à 18 h, alors arrivez tôt, car vous savez ce qu'on dit : les premiers arrivés sont les premiers servis. Et la chorale des femmes a choisi d'apporter une salade extravaganza...

Casey : Pammy, entrez !

Pamela : Je peux ?

Casey : C'est insonorisé. Parlez.

Pamela : Tout d'abord, c'est Pamela, pas Pammy, OK ? Ensuite, si ça fonctionne, je veux de l'argent pour la garderie et pour l'essence.

Casey : Autre chose ?

Pamela : Oui. Je lirai les infos mais je veux mon émission où les gens pourront appeler et parler du quotidien d'une vie de femme de soldat.

Casey : L'armée a des règles.

Pamela : Je comprends. Je les respecterai, mais il nous faut notre exutoire, et pour l'instant, les autres émissions ne parlent que des soldats.

Casey : Je ne sais pas...

Pamela : Voilà le marché, à prendre ou à laisser.

Animateur : Le "Bingo" de la soirée Bingo est maintenant Bunco. Ça en fait donc la soirée Bunco. Mais vous allez demander ce qu'est une soirée Bunco, et j'en suis ravi, parce que ça a un rapport avec les dés et un minuteur...

Casey : J'accepte.

Animateur : ... c'est aussi simple que cela. À vous, Fred.

 

FORT BLISS

Soldat : Il nous reste du temps ? OK. Allez ! Allez ! On avance ! On avance ! Vos mamans ne sont pas là pour s'occuper de vous ? Venez ici ! Allez ! On y va ! Un, deux, trois ! Un deux trois ! Un, deux, trois !

Jeremy : Bonjour, monsieur.

Frank : J'ai conduit des heures en essayant de donner un sens à tout ça.

Jeremy : Je ne...

Frank : Ne m'interromps pas. J'ai juste une question pour toi. Pourquoi ? Pourquoi as-tu frappé ta mère ?

Jeremy : Je ne sais pas, monsieur.

Frank : Ce n'est pas suffisant.

Jeremy : Je me pose cette question chaque jour et je n'ai pas la réponse. Elle n'a rien fait de mal. J'étais juste en colère.

Frank : En colère pour quoi ?

Jeremy : Je ne sais pas. Je ressentais trop de pression, monsieur. Simplement... de la pression.

Frank : De la pression ? Tout le monde a de la pression. Ce n'est pas une excuse. Je vais te dire une chose. Si j'avais été là, tu n'aurais jamais frappé ta mère.

Jeremy : Je le sais, monsieur.

Frank : C'est ça, n'est-ce pas ? Je n'étais pas là. Je n'étais pas là pour t'apprendre les choses qu'un garçon apprend de son père.

Jeremy : Vous avez été un bon père, monsieur. C'est ma faute.

Non, tu étais en colère après moi, et ta mère est devenue la cible.

Jeremy : C'était mal. Je le sais. Monsieur, je...

Frank : Arrête de m'appeler "monsieur". Je suis ton père. Retournes-y, fiston.

 

MAISON DES HOLDEN – Chambre des parents

Michael : Je suis désolé.

Claudia Joy : Moi aussi.

Michael : Je n'aurais pas dû te rejeter la faute hier soir. C'était injuste.

Claudia Joy : Mais c'était justifié. Tu m'as demandé de ne pas parler à Lenore Baker, ce que j'ai quand même fait.

Michael : Sinon, tu ne serais pas la femme dont je suis tombé amoureux et que j'aime depuis 18 ans.

Claudia Joy : Tu utilises encore cette phrase, hein ?

Michael : Ça marche encore ?

Claudia Joy : À chaque fois.

 

MAISON DES BURTON - Salon

Joan : Où étais-tu ? On va être en retard.

Roland : Pour quoi ?

Joan : Le dîner d'adieu pour le général Grayson. Tu as oublié ?

Roland : Non, je pensais que tu préfèrerais y aller seule.

Joan : Seule ? Non. Roland, tu es mon mari. Écoute, je suis encore furieuse, mais je sais que mes 2 années d'absence ont été difficiles pour toi. Je sais que j'étais en sale état à mon retour. Mais tu étais là pour moi. Tu ne nous as pas laissés tomber.

Roland : Joan, je...

Joan : Laisse-moi terminer. Je veux que ce mariage fonctionne. Je suis prête à laisser cet incident derrière nous. Je sais que ça ne va pas être facile mais ça vaut le coup. Ça vaut le coup qu'on se batte pour nous. Et si tu montais te changer pour qu'on n'arrive pas en retard ?

Roland : Je ne peux pas faire ça, Joan. Sortir et faire la causette, comme si tout allait bien.

Joan : J'ai dit qu'on pouvait arranger ça.

Roland : Et je suis rentré pour te dire que je ne suis pas sûr qu'on puisse faire ça. J'ai aussi réfléchi. Et tu as raison, Joan, je ne suis pas ce type. Quand je t'ai épousée, j'ai pris un engagement et je l'ai rompu. Et je me suis demandé pourquoi. Pourquoi ai-je pu avoir une aventure ? C'est parce que je me cachais la vérité, Joan. Ça fait un moment que je ne suis pas heureux dans ce mariage.

Joan : Roland, tu es malheureux ?

Roland : Et avec ta vie qui va dans une direction et la mienne dans une autre, honnêtement, je ne vois plus ce qu'on a à s'offrir mutuellement.

Joan : Je croyais que c'était à nouveau comme avant, Roland.

Roland : Non. Je crois qu'on devrait se séparer.

Joan : Se séparer ? Attends, ne prenons pas de décisions hâtives.

Roland : Je suis désolé, Joan.

Joan : La nuit porte conseil.

Roland : Je vais aller à l'hôtel ce soir. Je t'appellerai demain matin.

Joan : Roland !

Roland : Je suis désolé.

 

FORT MARSHALL – Réception du Général Grayson

Frank : Sauf votre respect, je ne pense pas que c'est moi qui avais un problème.

Général Grayson : Peut-être.

Michael : Frank vous a battu, alors je suis quasi certain que c'est vous qui aviez un problème.

Général Grayson : J'ai encore une cicatrice...

 

Denise : Quel est le scoop sur le commandant du poste ? Est-ce que l'empire maléfique gagne ?

Claudia Joy : C'est ce que pense Michael.

Denise : Frank est allé voir Jeremy.

Claudia Joy : Et ?

Denise : Il n'a pas voulu me dire exactement ce qu'ils s'étaient dit, mais je pense qu'on a retrouvé notre famille.

Claudia Joy : Denise, c'est magnifique. Je suis si contente pour toi.

Denise : Merci. Moi aussi.

 

Michael : Tout va bien, Burton ?

Joan : Parfaitement bien, monsieur.

Michael : Où est Roland ?

Joan : Il ne se sentait pas bien, monsieur.

Michael : Désolé d'apprendre ça.

 

Lenore : Vous voilà. Vous ne pouvez pas m'échapper, général.

Général Grayson : Mme Baker, ces pralinés sont extraordinaires.

Lenore : Je vous l'avais dit. Toute la bonne nourriture vient de Charleston.

Général Grayson : Vous faites de moi un croyant.

Lenore : Je ne voudrais pas abuser, mais... je sais que si le général Baker était là, il vous le dirait lui-même.

Général Grayson : Quoi donc ?

Lenore : Vous pouvez compter sur son soutien.

Général Grayson : Son soutien pour quoi ?

Lenore : L'un de vos projets favoris, évidemment. Le Projet Windfall.

Général Grayson : Comment connaissez-vous le Projet Windfall ?

Lenore : Nous avons nos sources. Tout va bien, général ?

Général Grayson : Excusez-moi.

 

Claudia Joy : Que se passe-t-il ?

Michael : Je ne sais pas.

 

Soldat : Excusez-moi, madame, veuillez venir avec nous, s'il vous plaît.

Lenore : Quoi ? De quoi s'agit-il ?

Soldat : Par ici, madame. Nous ne voulons pas utiliser la force.

 

FORT MARSHALL - Prison

Lenore : Quelqu'un pourrait-il me dire de quoi il s'agit ? Je suis la femme du général Theodore Baker.

Inspecteur : S'il vous plaît, asseyez-vous.

Lenore : Je ne m'assoirai pas ! Pas avant que vous ne m'expliquiez pourquoi on m'a humiliée et amenée ici comme une vulgaire criminelle.

Inspecteur : Comment connaissez-vous le Projet Windfall ?

Lenore : Je n'ai pas besoin de vous dire ça.

Inspecteur : En fait, si. C'est une information confidentielle et que vous en ayez connaissance et que vous en discutiez est une brèche dans la sécurité nationale.

 

EXT. MAISON DES HOLDEN

Claudia Joy : Victoria, bonjour.

Victoria : J'adore vos gardénias.

Claudia Joy : Merci. Je vous croyais partie.

Victoria : Je voulais juste vous dire au revoir. Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a quelques années, votre mari a rendu un fier service au général Grayson au Kosovo.

Claudia Joy : Non, Michael n'a jamais rien dit.

Victoria : Ça ne me surprend pas. On n'a jamais compris pourquoi le général Baker avait eu ce poste à la place de Michael. Mais l'erreur a été rectifiée.

Claudia Joy : Que voulez-vous dire.

Victoria : J'ai simplement laissé faire les pires instincts de Lenore Baker.

Claudia Joy : Vous avez parlé d'un dossier confidentiel à Lenore ?

Victoria : Oh, non, non, non. Je ne lui ai rien dit. Elle a regardé un dossier dans la serviette de mon mari. Mais si elle l'avoue, mon époux niera avoir eu un tel dossier.

Claudia Joy : Vraiment ? Pourquoi ?

Victoria : Parce qu'il ne l'avait pas. J'ai fabriqué ce dossier et placé là. Le Projet Windfall était un programme d'armement avorté il y a 2 ans. Je sais uniquement cela parce que mon mari parle dans son sommeil.

Claudia Joy : Je ne sais pas quoi dire.

Victoria : Ne dites rien. À votre place, j'irais dans un spa me faire faire un peeling et un massage complet du corps. Mais ça c'est moi. Prenez bien soin de votre mari. Laissez-moi vous dire au revoir.

 

FORT MARSHALL – Station de radio

Pamela : Et les terminales du lycée vont laver des voitures à l'angle de Wilson et Jessop Drive à partir de 14 h. Alors allez laver vos voitures. Allez ! OK. Voilà pour les annonces. Place à vos appels dans un programme que j'appelle"Dénonçons, avec Pamela Moran," où on parle de nous, les femmes de soldats, et ce qu'on traverse... ce que ça fait d'être une mère célibataire, même si on est mariée, ou encore ce que ça fait d'être une maîtresse car l'armée est la femme, et parfois, cette garce monopolise toute l'attention. Ils disent "la mission d'abord, les gens toujours", mais ce sont des conneries. Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Parce que... l'armée vient en premier, point final, et... on doit faire avec ou passer à autre chose. Et peu importe que vos conjoints portent un galon de sergent ou... ou un aigle de colonel... parce que s'inquiéter pour un soldat en temps de guerre est pareil pour tout le monde. Donc oublions le grade parce que les personnes sont des personnes. À ce propos, je sais qu'on aime tous cancaner, mais allons... pouvons-nous cesser les mensonges et les insinuations sur une femme de colonel ? Parce que franchement ! Avons-nous tous perdu de vue le plus important ou quoi ? Bonjour. Vous êtes sur "Dénonçons". Vous êtes à l'antenne.

Auditrice 1 : Bonjour, je m'appelle Jane.

Pamela : Bonjour, Jane. Pourquoi appelez-vous ?

Auditrice 1 : Je suis enceinte de 8 mois et j'ai un enfant de 2 ans. Je suis sortie le jour de paye...

Pamela : Première erreur. Des queues interminables. Attendez un jour, chérie.

Auditrice 1 : J'ai dû me garer très loin. Le temps d'arriver devant...

Pamela : Vous avez vu des places pour les colonels et leurs épouses ?

Auditrice 1 : Exact. J'ai eu l'impression d'être une citoyenne de seconde classe.

Pamela : Quand j'étais enceinte de jumeaux, je faisais pipi dans mon pantalon avant d'arriver à la porte d'entrée. On pourrait peut-être faire réserver des places pour les femmes enceintes.

Auditrice 1 : Vraiment ? Vous pourriez faire ça ?

Pamela : Je peux demander. Enfin, je peux dénoncer ça. Bonjour. Vous êtes sur "Dénonçons". Vous êtes à l'antenne.

Auditrice 2 : Bonjour, Pamela. Mon époux a été déployé il y a 2 semaines…

Rédigé par Sabby

HOLDEN’S HOME – Living room

Michael : General Grayson, Mrs. Grayson, it's an honor to have you here. Please allow me to introduce lieutenant colonel burton, my X.O.

General Grayson : A pleasure, colonel.

Joan : General, ma'am. This is my husband dr. Roland burton.

Claudia Joy : Roland's a leading expert on post-traumatic stress disorder.

Victoria : Didn't I read about you in "national dispatch"? You remember, hugh, that article I showed you on P.T.S.D.?

General Grayson : I do. Excellent work, doctor.

Roland : Thank you, sir.

General Grayson : You bet. Shall we go?

 

Victoria : Major Frank Sherwood… rescued from that downed black hawk in Iraq. His son is in basic at Fort Benning.

General Grayson : Major Sherwood. Glad to have you back home.

Frank : Thank you, sir.

General Grayson : How's your son doing? Fort Benning, isn't it?

Frank : That's correct, Sir.

General Grayson : What's his specialty?

Denise : Infantry, Sir. 11 bravo.

General Grayson : Chip off the old block, huh, Major?

Frank : Yes, sir.

 

Claudia Joy : Why do you think the graysons are here? We haven't had a visit like this in years.

Michael : Well, he said routine post inspection. But you're right. With baker ill, the timing is odd.

 

Lenore : General. I hope you're saving room for pralines.

Victoria : Now how did you know that pralines were hugh's favorite treat?

Lenore : A general's wife has to have her sources, doesn't she?

Victoria : Oh, isn't that the truth?

General Grayson : I appreciate your thoughtfulness, Mrs. Baker, but I doubt that my waistline will. May I excuse myself?

Lenore : Sure. Oh, I'm so sorry general baker couldn't be here tonight. It's my fault entirely. He wanted to leave the hospital, but I insisted he stay and get his rest. Doctor's orders.

Victoria : Well, we're looking forward to seeing him tomorrow. You give him our best, will you?

Lenore : Certainly.

Victoria : Okay. It'll work itself out.

 

Michael : Victoria, I believe claudia joy has a few things lined up for you tomorrow…

 

FORT MARSHALL HOSPITAL – General Baker’s room

Lenore : Sit still.

General Baker : Can this not wait until tomorrow?

Lenore : No. General Grayson could drop by at any minute. You have to be prepared. When's the last time you washed your hair?

General Baker : Just before I had brain surgery.

Lenore : You could at least use a comb.

General Baker : Lenore, will you p…

Lenore : Look, we have worked too long and too hard to get this post. We're not gonna let it slip through our fingers. You should have seen michael holden working the general tonight. Now look, I'll do my part. I'll win Victoria over, but you have to convince the general that your aneurysm was just a-a minor setback... And that you're ready to go back to work, better than ever.

General Baker : I'm tired, Leni.

Lenore : Well, you'll feel better in the morning.

General Baker : I mean I'm tired of all this, the army. Sometimes... I think I just don't give a damn anymore.

 

POLARSKI’S HOME – Living room

Marilyn : Sergeant Polarski's residence.

Lenore : Marilyn, it's Lenore Baker.

Marilyn : Mrs. Baker?

Lenore : Am I catching you at a bad time, dear?

Marilyn : Uh, no, no. Wow.Um...

Lenore : I heard something more today from my ivy league friend about claudia joy holden.

Marilyn : I'm all ears.

 

**********          GENERIC          **********

 

EXT. FORT MARSHALL

Marilyn : She didn't kill that pedestrian because she was tired.

Angie : What do you mean? I thought she was studying late and got in the car and...

Marilyn : That's what claudia joy wants you to believe. She wasn't alone.

Angie : What?

Marilyn : There was a man with her.

Angie : Oh, you're joking, right?

Marilyn : Let's just say Claudia Joy didn't have both hands on thednheel.

 

Joan : Thrumor is that general grayson isn't just here for a routine inspection, but that the army might actually replace general baker.

Roland : Well, that's kind of kicking a man when he's down, isn't it?

Joan : Well, I heard it was already in the works before the aneurysm. My opinion is that our combat readiness is not what it needs to be. The post could do better. And Michael holden was unfairly passed over last time.

Roland : So this could be a way to right things...which means you could be staying on as deputy commander.

Joan : How do you feel about that?

Roland : Well, we've been talking about a family, joan.

Joan : I know.

Roland : I just thought this assignment was supposed to be temporary. But if you're Holden’s X.O...

Joan : Roland, things have been happening so fast. Hey, look, colonel Holden really went to the mat for me. I owe him my career. Being X.O., It’s... it's like a dream opportunity. Look, you're the most important thing in my life, and... I want you to be okay with this.

Roland : Well, how can I be upset when the army recognizes my wife's talents? That's just the tip of the iceberg.

 

EXT. P.X - Parking

Angie : Claudia Joy's father, this big judge in philly, paid a ton of hush money to cover it up.

Woman : I know.

Angie : Stop. Such drama. But get this. Have you ever noticed how amanda holden doesn't look a thing like her father? Think about it.

 

Pamela : Oh, no, you don't! Hey, Gilligan! Hold up!

Casey : "Gilligan"?

Pamela : That was my parking space.

Casey : Didn't see you.

Pamela : Like hell you didn’t. You gonna move your car? Give it a rest! I had my blinker on, and I was waiting.

Casey : What's the big deal?

Pamela : The big deal is this is disaster number ten on my list of things today, and it isn't even noonet. My water heater's broken, I can't find my cell phone, and now I gotta buy five bags of flour so my kids can make a papier-mâch? horsey that's gonna be a frickin' nightmare. So are you gonna move this damn car, or are we gonna stand here doing the hula all day?

Casey : What's your name?

Pamela : Oh! Forget it. Yeah, nice horn. What else did you get for Christmas?

 

EXT. FORT MARSHALL

Lenore : This is my pride and joy.

Victoria : It’s absolutely beautiful, Lenore. Quite inspiring.

Lenore : Thank you.

Victoria : I can't believe how much you've accomplished in such a short period of time.

Lenore : Well, I had help, of course, planting it. The design was entirely my own creation, though.

Victoria : You are a woman of many talents. When it comes to gardening, I'm all black thumbs.

Lenore : It's general Baker's influence. He wants everything on post to shine to perfection... even my nails.

Victoria : And in your husband's absence, how is colonel Holden performing? I mean, just… just between us girls.

Lenore : Colonel Holden? I think he's been perfectly adequate. No, more than adequate. Competent.

Victoria : Yeah. And is that general baker's opinion as well?

Lenore : Oh, my husband isn't a complainer, Victoria. You won't find him nitpicking about certain standards that might be slipping.

Victoria : And Claudia Joy? I…she seems lovely.

Lenore : Oh, a peach. And I wouldn't believe a word of what's going around about her.

Victoria : Oh, well, I haven't heard.

Lenore : What... You haven't heard? I shouldn't have said anything.

Victoria : Don’t be silly. Nothing enlivens post life more than a little dirt. Now come on, come on, give.

Lenore : Well, nothing's been substantiated...yet. And I've always believed that people should not be held accountable for what they did when they were young. Right?

 

HUMP BAR

Claudia Joy : Hey.

Denise : Hey. Glad you could make it.

Claudia Joy : Yeah.

Roxy : Hey. You are gonna need this.

Claudia Joy : Ohh. Let me guess. Lenore Baker.

Denise : You said yourself it was gonna get bad.

Claudia Joy : Okay, how bad?

Roxy : Bad. There's a nerumor going around about you.

Pamela : I heard it at the P.X.

Denise : I heard it at the hospital.

Claudia Joy : And?

Roxy : Well, we all know that rumors can grow. And that Lenore Baker is full of fertilizer.

Claudia Joy : Okay, please tell me what's going on.

Pamela : Okay, um, the way that I heard it was you were riding sidesaddle with your law professor when you hit the student with your car.

Denise : We all know the truth, Claudia Joy.

Roxy : We all know it was Lenore Baker, and I just saw her kissing up to some important-looking blonde lady.

Claudia Joy : Victoria Grayson, general Grayson's wife.

Roxy : Whoever it was, Lenore was all over her like fleas on a hound.

Denise : It is so obvious what Lenore is doing.She's using you to undermine Michael so baker remains post commander.

Pamela : So seriously, what do you want to do here?

Claudia Joy : Michael and I agree the only way to deal with a rumor is to rise above it.

Pamela : Oh, no. Not in my world. I say we fight fire with fire.

Claudia Joy : Uh, I can't do that.

Roxy : Claudia Joy?

Claudia Joy : I should let them, but I can’t... Amanda? What are you doing here?

Amanda : Mom, um, they're saying that dad is not my real father. Is that true?

 

HOLDEN’S HOME – Living room

Claudia Joy : So that's it.I made a terrible mistake, and an innocent person died because of it.

Amanda : But you were alone in the car?

Claudia Joy : Yes.

Michael : And let there be no doubt, I am your father.

Emmalin : How come you didn't tell us before?

Claudia Joy : We wanted to protect you.

Michael : And we never thought this would be a factor in your lives.

Amanda : So why did it happen now?

Michael : When you achieve a certain level of success, there are people who get envious, and you become a target.

Amanda : Somebody's jealous of mom?

Claudia Joy : Of me and your father.

Amanda : Who?

Michael : It’s...

Amanda : It’s that Lenore Baker isn't it?

Claudia Joy : Amanda…

Amanda : No, she cannot do this!

Michael : Hey, Amanda!

Claudia Joy : It's not important who it is.

Michael : What is important, Amanda, is at times like these, we close ranks as a family. We love each other. We trust each other, right?

Claudia Joy : And that gives us the strength to get through.

Amanda : I believe in you, mom.

Emmalin : Me, too.

Claudia Joy : Oh, thank you.

 

HOLDEN’S HOME – Parent’s room

Claudia Joy : She has gone too far. It's one thing to go after me. I can handle it. When you bring our daughter into it, not okay. Did you hear what I said?

Michael : I heard.

Claudia Joy : What is it?

Michael : Nothing.

Claudia Joy : Michael...

Michael : You know what I think about Lenore Baker, and what she's done this time is inexcusable. But we have known the kind of person she is for a long time.

Claudia Joy : Meaning?

Michael : The fact of the matter is, you lit this fuse months ago.

Claudia Joy : Me?

Michael : Yeah.

Claudia Joy : I did?

Michael : Yeah, at general baker's promotion ceremony, when you publicly confronted lenore about spreading rumors.

Claudia Joy : When I publicly defended my husband.

Michael : You…that's not defending me. Think about it. You declared war with the woman, and guess what? Now she's ready to do battle.

Claudia Joy : You're saying this is my fault now?

Michael : Yes, this whole thing could have been avoided, but you just couldn't resist firing the first shot!

Claudia Joy : I did not fire the first shot, Michael!

Michael : You did.

Claudia Joy : She did, when she called you a racist and took away your chance at a promotion. Do you remember that?

Michael : I do, I do. But all I'm saying is, we're playing a very dangerous game with a very unstable woman...

Claudia Joy : Yes, we are.

Michael : And we shouldn't be. You should've walked away then, Claudia Joy, and we should walk away now.

 

SHERWOOD’S HOME – Parent’s room

Denise : Don't you get it.

Frank : No. Stop. No, no, no. Stop. Stop it.

Denise : All right.

Frank : Major Sherwood. Yes, sir. I understand. Yes, sir. Thank you, sir.

Denise : You're deploying.

Frank : Yeah.

Denise : We're on notice, one week.

Frank : Now...

Denise : No, Frank.

Frank : Come on. It's not like we haven't been through this before.

Denise : What about our son? You need to see Jeremy before you go. You're both army. It's wartime. Is this how you want to leave things?

 

BURTON’S HOME – Living room

Roland : I didn't hear it.

Joan : What do you think about a nightcap?

Roland : Uh, I've got a nightcap all planned out for you already.

Joan : I was thinking, uh, ice cream?

Roland : Oh, I was thinking whipped cream.

Joan : We can do that.

Roland : You want caramel or hot fudge?

Joan : Hot fudge. Hey, when did you go to a hotel? It was a few weeks ago.

Joan : Oh, while I was away?

Roland : Yeah.

Joan : Some kind of doctors' convention or something? Or were you getting a little something…something on the side?

Roland : I, uh...

Joan : Who is she?

Roland : The magazine reporter.

Joan : Nice. So I'm away getting help, and you're here sleeping with someone else. Do you love her?

Roland : No. It was a onetime thing. It just happened.

Joan : Why? Why? After everything that we've been through together, why?

Roland : It was a mistake.

Joan : "It was a mistake. It just happened." You sound like every cliche in the book! Why don't you start over and tell me the truth?

Roland : What do you want to know, Joan?

Joan : I mean... what was she like? Is she pretty? Sexy? I mean, what was she like in bed? I mean, I want to know everything.

Roland : No. I'm not gonna do this, Joan. I said it was a mistake. Now can't we just…

Joan : What, forget about it? Move on? You cheated, Roland. How many times did you tell me that you would never have an affair, that you were not that guy? Apparently you are that guy.

Roland : Okay. You want to know? She was bright and funny, and yeah, she was sexy. And we laughed, and we talked. We had fun, Joan. And you know why? Because for once it wasn't about the army. It was about me, and I was flattered.

Joan : So you slept with her?

Roland : Joan, it wasn't…

Joan : And you've just been lying to me all this time?

Roland : Look, I didn't tell you because... I didn't want this to happen. I didn't want you to have to carry this around. Well, as you would say, roland,

Joan : I'm flattered.

 

FORT MARSHALL - Rangeland

Soldier : Excellent shooting, ma'am.

Victoria : Thank you, sergeant.

Soldier : Anytime, ma'am. Anytime.

Victoria : Outstanding weapon. Shall we?

Claudia Joy : Of course.

Victoria : I like to check out the latest ordnance.

Claudia Joy : Very impressive.

Victoria : Not really. My father and grandfather were both military. While all the other girls were out doing their nails, I was learning how to assemble a colt .45 faster than any man I knew. So tell me, Claudia Joy, what do you think of general baker?

Claudia Joy : Wow. You don't beat around the bush, do you?

Victoria : Never saw the point.

Claudia Joy : You should speak to my husband about that.

Victoria : Oh, my dear... we wives know where all the bodies are buried. And surely you know my husband is here to determine whether your husband should remain in command. So... what kind of a job was general baker doing before he fell ill?

Claudia Joy : As far as I can tell, general baker has done an exemplary job as post commander.

Victoria : And his wife, how does she represent Fort Marshall?

Claudia Joy : Lenore... is a devoted wife w who has given a great deal of herself for this post and the army.

Victoria : Good. Good. That's my impression, too. You know, someone once told me that getting older is like being punished for a crime you didn't commit. But I've still got it.

 

EXT. FORT MARSHALL

Michael : I've instituted an immediate review of our ability to deploy forces, units, weapon system and equipment without unacceptable delay, sir.

Soldier : Very good, colonel. You should have a report within three weeks.

Michael : Make that two?

Soldier : Yes, sir.

Casey : Excuse me, miss. "Gilligan"?

Pamela : Yes, sir?

Casey : You ran off yesterday before I could say good-bye.

Michael : You know Mrs. Moran, major?

Casey : We met yesterday.

Michael : General Grayson, this is Pamela Moran. She has a husband in special ops.

Casey : The best of the best. You must be very proud.

Pamela : Uh, I am, sir, yes. Uh, thank you. Proud, I am. thanks.

Casey : I'll just be a minute, sir. General. I'm the new public affairs officer on post. You busy later today?

Pamela : Uh, well, my kids are in camp until 3:00.

Casey : Excellent. I'll see you at 1400 hours at that address. Or do you want to stand here and do the hula?

Pamela : Uh, um, 1400 hours is fine...

 

SHERWOOD’S HOME – Living room

Amanda : Major Sherwood, sir.

Frank : Amanda.

Amanda : I was supposed to meet Mrs. Sherwood. Um, we were gonna go take a walk, but...

Frank : Yeah, Mrs. Sherwood just called. She's been delayed at the hospital, but she's on her way. Come on in. Come on. Have a seat.

Amanda : Oh, that's okay. I brought some pictures to show Mrs. Sherwood. They're of Jeremy at Fort Benning.

Frank : So you've... you've been to see him?

Amanda : Yes, sir. Would you like to see them?

Denise : Hey, sorry I'm late.

Amanda : Oh, no problem.

Frank : You ladies have a nice walk.

 

FORT MARSHALL – Radio Station

Soldier : Check, 1-1. Check. Check, 1-1. Check.

Casey : 1400 on the nose. That's a good sign.

Pamela : Of what?

Casey : Good question. Let's start over. Major ned Casey.

Pamela : Pamela Moran. So what the hell is this place?

Casey : You ever listen to post radio?

Pamela : Yeah, once.

Casey : And?

Pamela : Bored the hell out of me.

Casey : Me, too. I'd like to fix that, boost morale. I'm looking for someone to spice up the airwaves for an hour a day.

Pamela : Me? No. I don't know anything about radio.

Casey : You don't have to. You know how to talk. You proved that yesterday.

Pamela : Yesterday I was having a really bad day.

Casey : No need to apologize. I like your style, pammy.

Pamela : Pamela.

Casey : It'd be a trial run. You read the news, but do it in your own voice, put your own twist on it. Interested?

Pamela : What's it pay? I mean, if I took the job.

Casey : Nothing.

Pamela : Childcare?

Casey : Nope.

Pamela : Meal allowance?

Casey : You might have heard the army's on a tight budget right now.

Pamela : So let me get this straight. You want me to do you a favor for no pay, no childcare and no meals?

Casey : What do you say?

Pamela : No, thanks.

 

SHERWOOD’S HOME – Living room

Frank : I'm going to see Jeremy.

Denise : Oh, thank you.

Frank : All right, now I can't promise anything, okay?

 

FORT MARSHALL – General’s office

Victoria : Oh, Lenore, come on in.

Lenore : Are we still on for tea?

Victoria : Oh, that tea talk was just smoke screen. I'm thinking wine.

Lenore : You are wicked.

Victoria : Oh, you don't know the half of it. Oh, dear. I have to go sign for a fax.

Lenore : It never ends, does it?

Victoria : Never ever. I'll be right back. Well, that's done. Are we good to go?

Lenore : Very good.

 

EXT. FORT MARSHALL

Roxy : Just like that, a man offers you your own radio show, and you tell him no?

Pamela : It was the news. It wasn't my own radio show.

Roxy : Pamela Moran on the air? You'd be running that show in a week.

Pamela : I am not talking on the radio.

Roxy : Why not?

Pamela : Because I've never done it before, that's why not.

Roxy : Oh, you're chicken. You, the badass ex-cop...

Pamela : No. No.

Roxy : Are a chicken!

 

 

Pamela : Am not. Look, every time I open my mouth, I put another dent in the image of the perfect army wife. That's all I do.

Marilyn : Pamela Moran.

Pamela : Marilyn Polarski.

Marilyn : I heard you had a visitor recently, a guy named Scott.

Pamela : Oh, you are so not goin' there.

Marilyn : Honey, I'm not just going, I'm already there.

Angie : Oh, well, don't look at me. I was just cleaning art brushes... Yeah. Not having pizza at home with Scott and the kids.

Pamela : Excuse me? How would you even know that? Okay, it's time to leave. I'm gettin' a rash.

Marilyn : Oh, well. Another time then? Bye.

Roxy : So you still think having your own microphone to tell the world off is a bad thing?

 

FORT MARSHALL – Radio Station

Leader : The potluck supper will be on saturday at 6:00 P.M., So get there early, because you know what they say… the early bird gets the worm. And the all-women's bell choir has come up with the salad extravaganza...

Casey : Pammy, come in!

Pamela : It's okay?

Casey : Soundproof.Talk away.

Pamela : Okay, well, first thing, it's Pamela, not Pammy. Okay? And second thing, if this thing works out, I'm gonna need childcare allowance annegas money.

Casey : Anything else?

Pamela : Yes. I will read your news, but I want my own show where people can call in and talk about the day-to-day of being an army wife.

Casey : The army has rules.

Pamela : I get that. I will stay within the rules. But we need our own outlet, and right now, every other show is about soldiers.

Casey : I don't know. That's…

Pamela : All right, well, that's the deal, so take it or leave it.

Leader : Now the "bingo" of bingo night is now bunco. So that makes it now "bunco night." "But what kind of a game is bunco anyway?" You may ask. Well, I'm glad you did, because it has something to do with dice and a timer, and as my 9 year old says...

Casey : Take it.

Leader : It's simply off the hizzy. Back to you, fred.

 

FORT BLISS

Soldier : Oh, we still have time? Okay. Come on! Come on! Move…move it! Move it! Your mamas aren't here to take care of you. Move it up in the back there. Let's go! Pick it up! One, two, three. One, two, three. One, two, three!

Jeremy : Afternoon, sir.

Frank : I've been driving for hours trying to make sense of this whole thing.

Jeremy : I didn't...

Frank : Don't right interrupt me. And I have just one question for you. Why? Why would you ever hit your mother?

Jeremy : I don't know, sir.

Frank : That's not good enough, boy.

Jeremy : That's the same question I ask myself every day, and I never get an answer. She didn't do anything wrong. I was just angry.

Frank : Angry about what?

Jeremy : I don't know. I just felt so much pressure, sir. Just... pressure.

Frank : Pressure? Everyone feels pressure. That's no excuse. Boy, I'll tell you one thing, if I had been here, you wod never have hit your mother.

Jeremy : I know that, sir.

Frank : Well, that's it, isn't it? I wasn't here. I wasn't around enough to teach you the things that a boy learns from his father.

Jeremy : You've been a good father, sir. This is my fault.

Frank : No. No, you were angry with me, and your mother became the target.

Jeremy : It was wrong. I know that. Sir, I…

Frank : Stop calling me "sir." I'm your father. Now carry on, son.

 

HOLDEN’S HOME – Parent’s room

Michael : I'm sorry.

Claudia Joy : Me, too.

Michael : I shouldn't have put it on you last night. It was unfair.

Claudia Joy : But it was accurate. You asked me not to speak to Lenore Baker, and I did anyway.

Michael : Then you wouldn't be the woman I fell in love with and have stayed in love with for 18 years.

Claudia Joy : Oh, you still using that old line, huh?

Michael : Still work?

Claudia Joy : Every time.

 

BURTON’S HOME – Living room

Joan : Where have you been? We're gonna be late.

Roland : Uh, for what?

Joan : Farewell dinner for general Grayson. Did you forget?

Roalnd : No, I just figured you'd rather go alone.

Joan : Alone? No. Roland, you're my husband. Look, I'm still upset, but I know how hard it's been on you with me being gone for two years. I know that I was messed up when I came home. But you were there for me. You didn't give up on us.

Roland : Joan, I…wait, let me finish.

Joan : I want this marriage to work. I am willing to put this incident behind us. I know it's not gonna be easy, but we're worth it. We are worth it. We are worth fighting for. So look, why don't you just go upstairs and get changed so we won't be late?

Roland : I can't do this, Joan. Just go out and make small talk, act like everything's okay.

Joan : Roland, I said we could work this out.

Roland : And what I came home to tell you is that I'm not so sure that we can. I've been thinking, too. And you're right, Joan, I'm not that guy. When I married you, I made a commitment, and I broke it. And I've been asking myself why. Why was I open to having an affair? It's because I've been avoiding the truth, Joan. I haven't been happy in this marriage for a while…

Joan : Roland…

Roland : And now…just please…

Joan : Roland, you're unhappy?

Roland : And now with you and your life going in one way and mine going another, honestly, I don't know what we have to offer each other anymore.

Joan : I thought we were back to the way it was, Roland. No, no.

Roland : I think we should separate.

Joan : Separate? Wait a minute. Let's not make any hasty decisions. Let's…let's…

Roland : It’s not. I'm sorry, Joan.

Joan : Let's sleep on it. Let's see how we feel in the morning.

Roland : I'm gonna stay in a hotel tonight.I'll call you in the morning.

Joan : Roland ? Roland!

Roland : I'm sorry.

 

FORT MARSHALL – General Grayson’s reception

Frank : All due respect, sir, I don't think it was me that had the problem.

General Grayson : Uh, you might be right.

Michael : Frank, he did outrank you, so I'm pretty certain it was you who had the problem.

General Grayson : I still got a scar from it...

 

Denise : What’s the scoop on, uh, post commander? Is the evil empire winning?

Claudia Joy : Uh, Michael thinks so.

Denise : Frank went to see Jeremy.

Claudia Joy : And?

Denise : Well, he wouldn't tell me exactly what they said, but I think we have our family back.

Claudia Joy : Oh, Denise, that's wonderful. I'm so happy for you.

Denise : Thank you. Me, too.

 

Michael : Everything all right, Burton?

Joan : Perfectly fine, sir.

Michael : Where's Roland?

Joan : He wasn't feeling well, sir.

Michael : Sorry to hear that.

 

Lenore : There you are. You can't escape me, general.

General Grayson : Mrs. Baker, those pralines are out of this world.

Lenore : I told you. All the good food comes from Charleston.

General Grayson : You're making a believer out of me.

Lenore : Now I don't want to presume, but I know if general baker were here this evening, he'd tell you this himself.

General Grayson : What's that?

Lenore : You can count on him for suppu T.

General Grayson : Support for what?

Lenore : One of your favorite projects, of course. Project windfall.

General Grayson : How do you know about windfall?

Lenore : Oh, we have our ways. Is everything okay, general?

General Grayson : Excuse me.

 

Claudia Joy : What's going on?

Michael : I don't know.

 

Soldier : Excuse me, ma'am, would you come with us, please?

Lenore : What? What is this about?

Soldier : Ma'am, this way, please. We don't want to use force.

 

FORT MARSHAL - Jail

Lenore : Would somebody please tell me what this is about? I am the wife of general Theodore Baker.

Inspector : Please sit down, ma'am.

Lenore : I will not sit down! Not until you explain to me why I was humiliated and brought to this place like some common criminal.

Inspector : How did you learn about project windfall?

Lenore : I don't need to tell you that.

Inspector : Actually, you do. It's highly classified information, and your knowledge and open discussion of it constitutes a breach of national security.

 

EXT. HOLDEN’S HOME

Claudia Joy : Victoria! Hi.

Victoria : Love your gardenias.

Claudia joy : Thank you. I thought you'd left.

Victoria : Well, I just wanted to say good-bye. You may t know this, but several years ago, your husband did general Grayson a great service in the field in Kosovo.

Claudia Joy : No. No, Michael’s never said anything.

Victoria : That doesn't surprise me. We never understood why general baker got the nod here instead of Michael. But that mistake has been rectified.

Claudia Joy : What do you mean?

Victoria : Well, I simply let Lenore Baker's worst instincts play themselves out.

Claudia Joy : You told Lenore classified information?

Victoria : Oh, no, no, no, no. I didn't tell her anything. Shlooked at a file inside my husband's briefcase. But if she admits it, my husband will deny ever having had such a file.

Claudia Joy : Really? Why?

Victoria : Because he didn’t. I made the file and put it there. Project windfall was a weapons program that was aborted two years ago. The only reason I know about it is because my husband talks in his sleep.

Claudia Joy : I don't know what to say.

Victoria : Don't say anything. If I were you, I would be on my way to a spa for a chemical peel and a full body massage. But that's me. You take good care of that husband of yours. And now for that good-bye.

 

FORT MARSHALL – Radio Station

Pamela : And the high school seniors will be washing cars at the corner of Wilson and Jessop drive starting at 2:00. So car wash, people. Go. Okay. Uh, so much for announcements. Now for a little call-in segment that I'm calling "have at it, with Pamela Moran," where we talk about us, the army wives, and what we go through... like how it feels to be a single mom, even when you're married. Or better yet, what it feels like to be the mistress, 'cause the army is the wife, and sometimes that bitch gets all the attention. You know, they say, "mission first, people always," but that's crap. And what the hell does that mean, anyway? Because.. the army comes first, period, and... we deal with it, or we move on. And it doesn't matter if your spouse wears sergeant stripes or... Or a colonel's eagle... Because worrying about your soldier at wartime feels exactly the same. So forget rank, 'cause people are just people. And, uh, speaking...of which, I know we all like to gossip, but come on, folks. Can we just stop all the lies and innuendoes about a certain colonel's wife? I mean, what the hell, folks? Did we all lose direction to the high road, or what? Hi. This is "have at it." You are on the air.

Auditor 1 : Hi, this is Jane.

Pamela : Hi, miss Jane. What’s on your mind?

Auditor 1 : Well, I'm eight months pregnant, and I got a 2 year old, and I went to the P.X. On payday, and, well…

Pamela : Oh, well, there's your first mistake. Unbelievable lines on payday. Wait a day, sweetheart.

Auditor 1 : Yeah. Well, I had to park way in the back. By the time I made it to the front…

Pamela : All you saw were empty spots for colonels and their wives?

Auditor 1 : That's right. I felt like a second-class citizen.

Pamela : You know, when I was pregnant with twins, I peed my damn pants before I got to that front door. Maybe we can see about getting some spots reserved in front for the pregnant gals?

Auditor 1 :Really? You think you could do that?

Pamela : I can ask. I mean, I can have at it. Hi. This is "have at it." You are on the air.

Auditor 2 : Hey, Pamela. My husband deployed two weeks ago…

Rédigé par Sabby

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