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#109 : Personne n'est parfait

Joan est de retour à la base mais Roland se sentant coupable de la nuit passée est assez distant. Frank est lui aussi de retour et apprend que sa femme retravaille ce qui ne lui plaît pas. Roxy essaie d'en apprendre le plus possible sur Trevor et Pamela se rend compte qu'elle aime son mari.

 

Popularité


4.29 - 7 votes

Titre VO
Nobody's Perfect

Titre VF
Personne n'est parfait

Première diffusion
29.07.2007

Première diffusion en France
10.12.2008

Photos promo

Joan Burton

Joan Burton

Denise Sherwood

Denise Sherwood

Frank Sherwood

Frank Sherwood

Diffusions

Logo de la chaîne TF1 Séries Films

France (redif)
Mercredi 19.04.2017 à 08:10

Plus de détails

Titre VF : Personne n'est parfait

Diffusion USA : 29 juillet 2007

Diffusion France : 10 décembre 2008

Scénariste : Dee Johnson

Réalisateur : Patrick Norris

RESUME LONG DE L'EPISODE :

Ext. Fort Marshall

Roxy et Pamela sont en train de faire leur footing, et revienne sur l’histoire du vieil ami de Pamela. Roxy essaie de la rassurait, et en arrivant devant la maison des Moran, Pamela, découvre un magnifique bouquet de roses rouge. Persuadée qu’il ne s’agit pas de Chase, qui ne lui offre jamais de fleur, elle garde les fleurs en pensant qu’elles viennent de Scott.

Maison des Burton.

Roland est sur le point de partir travailler lorsque la porte d’entrée s’ouvre. C’est Joan qui rentre plus tôt que prévu de sa cure. Elle est contente de voir son mari, un peu surpris. Mais Joan, est ravie d’être de retour, et elle explique à Roland, qu’elle est  désolée pour tout ce qu’il s’est passé, et qu’elle conte bien faire des efforts afin d’arranger tous leur problème de couples.

Ext. Maison des LeBlanc

Roxy revient de son footing, encore avec l’histoire des fleurs de Pamela en tête. Elle lui dit qu’il a intérêt de lui offrir des fleurs mêmes après 9 ans de mariage. Trevor ne comprend pas et continue de bricoler. Roxy est étonné de le voir aussi doué en menuiserie. Trevor lui explique qu’il a pris des cours en étant à l’école. En plaisantant, Roxy lui dit qu’elle comprend mieux pourquoi il est aussi habile de ses mains.

Ext. Fort Marshall

C’est l’inauguration de la roseraie du souvenir en l’honneur des soldats perdus. Lenore fait son petit discours, et donne le départ des plantations.

Claudia Joy demande à Denise quand est-ce qu’elle commence à travailler, et combien d’heure il faut qu’elle fasse. Il est clair que Denise va être débordée les jours suivant. Et même si Frank est au courant qu’elle repart travailler, Denise est persuadée qu’il ne se rend pas compte de ce que cela signifie.

Lenore a besoin d’une assistante. Et elle propose le poste à Marilyn qui ne pouvait pas rêver mieux.

Quand à Angie, elle continue a faire trainer la rumeur que Pamela a une histoire avec Scott, le professeur d’Art.

Fort Marshall – Bureau de Michael

Joan est de retour et vient voir Michael. Elle lui dit qu’elle va beaucoup mieux mais qu’elle préfère prendre quelques jours de repos supplémentaires. Michael est un peu contre cette idée, car a partir du moment où elle a été déclaré apte, elle risque sa carrière en refusant de revenir travailler.

Mais c’est le Général Baker qui doit prendre la décision. Et contre tout attente, il n’est pas si pressé de la voir de retour au commandement. Il ne prendra sa décision qu’un peu plus tard.

Maison des Sherwood – Cuisine

Denise et Frank sont en train de diner. Denise explique à Frank que lorsqu’il était absent, elle se sentait un peu seule dans la maison maintenant que Jeremy est partie. D’après Frank, la solitude ne fait pas de mal.

Denise change de conversation, en lui demandant comment s’est passé son séjour à Washington.  Frank est content mais il faut qu’il continue à élargir ses contact. Il demande alors à Denise d’inviter les Baker à diner. Mais Denise commence à travailler dès le lendemain, et elle n’aura pas le temps d’être là. Frank lui demande alors d’être au moins présente à la réception pour le général Weatherford. Denise insiste, elle ne sera pas là.

Fort Marshall – Hôpital Mercer

Denise fait la connaissance de sa première patiente. Belinda Greer, soldat de la base, reconnu héroïne pour avoir sauvé ses collègues lors de l’explosion d’un humvee.  Belinda a quelques soucis de santé à chaque fois qu’elle fait un effort physique.

Maison des Moran

Pamela est surprise par le retour de Chase, qui n’est là que pour quelques heures. Elle apprend même que les fleurs viennent de lui.

Hump Bar

Roxy se plaint à sa patronne qu’elle ne sait rien sur Trevor. Alors Betty lui conseille tout simplement de lui demander. Il suffit juste d’en discuter.

Maison des Moran – Chambre des parents

Pamela veut en savoir plus sur le travail de Chase mais il ne peut rien dire. Il lui dit juste, que quand un collègue part, il ne lui demande pas où il va, et quand il revient, il ne lui demande pas non plus où est-ce qu’il était. Il dit à Pamela qu’il ne veut pas finir comme ses collègues, sans famille ou divorcer, et que c’est sans doute pour ça qu’il est revenu à la maison.

Fort Marshall – Réception

C’est la réception en l’honneur du Général Weatherford, muté à Hawaii. Frank, seul est accueilli par le général Baker et sa femme Lenore. Il se dirige ensuite vers Claudia Joy et Michael. Claudia Joy lui demande si Denise sera finalement là, Frank est bien convaincu qui oui mais qu’elle aura du retard.

Joan et Roland sont également présents à la réception, mais Joan en a assez de ce genre de soirée, et la seule chose dont elle a envie, c’est de rentrer chez elle.

Michael discute avec le général Baker, mais Michael repère vite que le marie de Lenore se sent pas bien. D’après lui c’est dû à toutes ces réceptions, et la nourriture copieuse.

Fort Marshall – Hôpital Mercer

Denise est toujours à l’hôpital. Belinda ne sentant pas très bien lui demande de rester près d’elle jusqu’à ce qu’elle s’endorme.

Fort Marshall – Réception

Claudia Joy surprend une conversation entre Lenore Baker et son mari de Général. Ils ont apparemment un accord qui est qu’elle s’occupe de sa carrière et c’est tout. Le couple Baker, ne va pas si bien que ça au final.

Maison des Moran – Chambre de Lucas & Katie

Chase réveille les enfants en leur faisant la surprise de son retour. Il décide alors de rester à la maison, rien qu’avec eux et Pamela, et de faire plein de choses ensemble.

Maison des Sherwood - Cuisine

Frank est en colère parce que Denise n’est pas venue à la soirée la veille. Il lui reproche de l’avoir laisser seul. Il est clair. Il ne veut pas que Denise travaille. Mais elle n’en démord pas, et part travailler sans rien dire.

Maison des Burton - Chambre

Joan apporte le petit déjeuner au lit à Roland. Elle s’excuse encore une fois pour tout ce qu’elle lui a fait subir, qu’elle a bien cerné le problème. Elle sait maintenant ce qu’elle souhaite et qu’elle va faire beaucoup d’effort.

Hôpital Mercer – Bureau de Roland

Roland reçoit un patient qui est persuadé que sa femme la trompé pendant qu’il était parti en mission. Roland essaie de lui faire comprendre que c’est pas en la forçant qu’elle avouera ce qu’elle a fait. Alors Roland, lui dit que le plus important c’est de sauver son mariage. Par la même occasion, ça le fait lui-même réfléchir sur sa situation à lui.

Maison des LeBlanc – Salon

Roxy pose toute une série de question a Trevor qui ne comprend pas tout mais répond tout de même. En fait Roxy est juste inquiète, et qu’elle veuille juste vérifier qu’il a des défauts comme tout le monde. Du coup Trevor lui énumère toute une liste de défaut le concernant.

Fort Marshall – Hôpital Mercer

Denise revient voir sa patiente. Belinda lui explique qu’elle se sent coupable de ce qui est arrivé en mission parce que si ces collègues ont failli être blessé c’est à cause d’elle selon elle. Denise essaie de la réconforter.

En sortant de la chambre de Belinda, Denise surprend Marilyn et Angie colporter la rumeur que Claudia Joy aurait soi-disant tué quelqu’un. Denise n’y va pas par quatre chemins et défend son amie.

Un peu plus loin dans les couloirs elle croise Roland. Elle lui demande comment va Joan, et si ça va beaucoup mieux. Roland lui dit qu’elle va bien, qu’elle essaie de faire des efforts, mais que c’est lui qui ne sent pas tout à fait prêt. Denise lui dit que c’est tout a fait normal, par qu’il a beaucoup souffert.

Il y a une urgence. Et Denise aperçoit le Général Baker sur un brancard. Claudia Joy et Michael qui était présent lors du malaise du générale explique la situation à Denise. Pendant que Michael va au chevet du général Baker, Denise fait réaliser à Claudia Joy que c’est son mari qui risque d’être à la tête du commandement de la base.

Michael revient en disant que c’est assez grave.

Claudia Joy va voir Lenore, en lui proposant son aide. Mais la femme du général, bien trop fière refuse toute aide, et renvoie Claudia Joy d’où elle vient.

En sortant, Claudia Joy croise Denise qui lui dit qu’elle n’a pas a faire ça puisque ce n’est pas son amie. Elle décide de lui avouer la rumeur que Lenore répand sur elle.

Maison des Moran – Chambre des parents

C’est la dernière nuit avant que Chase reparte. Il ne lui reste que 6heures et 22 minutes a passé avec sa famille.

Fort Marshall – Bureau de Michael

Joan arrive dans le bureau de Michael après avoir appris la nouvelle concernant le général Baker, et apprend que c’est Michael qui le remplacera.  Seulement il lui font absolument un commandant en second pour l’assister. Il propose donc le poste à Joan, car il lui fait confiance, que ce poste effacera sa situation.

Fort Marshall – hôpital Mercer.

Frank est bien décidé a ramener Denise à la maison. Mais lorsqu’il arrive à l’hôpital il voit sa femme en plein actien, en train de sauver Belinda. Il la regarde d’un air émerveillé et repart sans rien dire.

Maison des Moran – Chambre de Katie et Lucas

C’est le moment du départ pour Chase, il dit au revoir à ses enfant sans les réveiller.

Maison des LeBlanc – Salle de Bain

Roxy va voir Trevor sous la douche en lui énumérant tout le liste de ses défauts à elle.

Maison des Burton – Chambre

Joan est en uniforme et elle explique qu’elle veut vraiment sauver son mariage avec Roland mais qu’elle doit accepter le poste que Michael lui a proposer pour sa carrière. Roland est tout à fait d’accord.

Maison des Holden – Cuisine

Claudia Joy est inquiète sur le fait que Lenore puisque répéter à tout le monde cette rumeur. Michael essaie de la rassurer, mais Claudia Joy sait très bien de quoi la femme du général est capable.

Maison des Sherwood – Cuisine

Frank est étonné de ne pas voir sa femme avec sa tenue de travail. Denise lui explique que c’est son jour de repos. Frank lui dit qu’il l’a vu sauvé cette femme soldat et qu’il est très fier d’elle. Il s’est revu le jour où il est tombé amoureux d’elle. Il lui dit qu’il ne l’empêchera pas de travailler, car il s’est très que c’est à cause de lui que Jeremy est parti.

EXT Maison des Holden  - Jardin

Claudia Joy a convoqué ses amis pour leur expliqué la rumeur que Lenore est sur le point de faire répandre. Elle voulait donc que tout le monde l’entende de sa bouche à elle.

On apprend donc, que Claudia Joy étudiante en droit, n’aimait pas vraiment ça. Donc elle était pressée de finir ses études pour en terminer avec tout ça. Elle étudier sans arrêt, et un soir, très tard, en repartant, elle est très fatiguée, qu’elle a renversé un jeune homme qui est mort sur le coup. Elle a plaidé coupable, elle a ensuite rencontré Michael qui l’a soutenu.

Rédigé par Sabby

EXT. FORT MARSHALL

Roxy :  Tu veux mon avis ?

Pamela : Tu as un avis ? Ça ne te ressemble vraiment pas, Roxy.

Roxy :  Je sais, mais écoute-moi. Je crois que cette histoire avec Scott est une explication de ton mariage.

Pamela : Une explication ?

Roxy :  Ouais. Une porte était ouverte, sinon Scott n'aurait pas pu entrer. Il faut que tu trouves comment la refermer.

Pamela : Je dois fermer ma porte ?

Roxy :  Je ne parle pas de celle-ci.

Pamela : J'aime Chase, mais après 9 ans de mariage, on commence à se demander où est parti cet homme merveilleux, et je ne parle pas du pays où il est. Tu ne peux pas comprendre car tu viens de te marier, mais attends quelques années.

 

Roxy :  La porte vient de se réouvrir.

Pamela : Il n'y a pas de carte. Tu vois, c'est exactement ce que je voulais dire. Scott m'envoie des fleurs. La dernière fois que Chase m'a offert des fleurs, c'est quand Lucas est né. C'était il y a 5 ans. Et tu te demandes pourquoi Scott m'a touchée.

 

MAISON DES BURTON - Salon

Roland : Joan. Je ne t'attendais pas avant ce soir.

Joan : J'ai changé mon vol. J'avais hâte de te voir.

Roland : Bienvenue à la maison.

 

**********          Générique          **********

 

MAISON DES BURTON - Salon

Joan : Je suis si nerveuse... J'avais tellement hâte de rentrer à la maison, et maintenant... J'ai tant de choses à dire... j'ai appris tellement de choses... Roland... je t'aime, et je sais que je t'ai fait endurer beaucoup de choses, et j'en suis désolée. Mais je veux que notre mariage soit une priorité maintenant, pas ma carrière. Je veux être là pour toi comme tu as été là pour moi.

 

EXT. MAISON DES LEBLANC

Roxy : Monsieur, vous avez intérêt à m'offrir des fleurs encore après nos 9 ans de mariage.

Trevor : Est-ce que j'ai envie de savoir de quoi il s'agit ?

Roxy : Non.

Trevor : Ouais, c'est bien ce que je pensais.

Roxy : Tu es plutôt doué pour ça.

Trevor : J'étais apprenti charpentier au lycée.

Roxy : Vraiment ?

Trevor : Quoi, ça te surprend ?

Roxy : Non. Ça explique juste pourquoi tu es si doué de tes mains.

Trevor : Tu es une mauvaise fille. Mauvaise.

 

EXT. FORT MARSHALL

Lenore : Nous sommes très fiers d'honorer nos soldats perdus avec notre première roseraie du souvenir de Fort Marshall. Pour nous rappeler à tous le prix que payent nos héros. Merci beaucoup. Mesdames, creusons.

 

Claudia Joy : C'est demain le grand jour ?

Denise : Oui, mon première poste après mon orientation. 12 heures. Vous arrivez à y croire ?

Roxy : Oui. Bienvenue dans le vrai monde.

 

Lenore : La tranchée. N'oubliez pas la tranchée. C'est très important. Et il nous faut plus de paillis ici.

 

Claudia Joy : Tu dois faire quoi d'autre pour être diplômée ?

Denise : Achever mes heures pratiques en faisant des postes réguliers sous la supervision d'un interne.

Claudia Joy : Il te reste combien d'heures à faire ?

Denise : 120. Environ 2 semaines, si je ne déjeune pas.

Claudia Joy : Je suis très fière de toi. Je suis sûre que Frank l'est aussi. Il sait que tu retournes travailler ?

Denise : Oui, mais je pense qu'il n'imagine pas quels changements ça représentera.

 

Angie : Je te l'ai dit. Pamela et ce prof de dessin ?

Marilyn : Tu en es sûre ?

Angie : Oh ouais. Ouais. Je te dis que je l'ai vu de mes propres yeux.

 

Lenore : Mesdames, je suppose que vous avez reçu mes invitations pour la fête "Adieu et Bon Voyage" de demain ?

Claudia Joy : Oui.

Lenore : Et ?

Claudia Joy : Jamais nous ne raterions ça, Lenore. Vous le savez.

Roxy : Je n'ai pas reçu mon invitation. Et "Adieu et Bon Voyage", c'est quoi ?

Lenore : C'est notre façon de dire au revoir quand quelqu'un est transféré dans un autre poste ou prend sa retraite. Dans le cas présent, nous honorons le colonel Weatherford qui nous quitte pour aller à Hawaii. Malheureusement, la fête est réservée aux officiers et leurs épouses.

 

Lenore : Marilyn ? Marilyn Polarski, c'est ça ?

Marilyn : Oui.

Lenore : Marilyn, je me retrouve sans assistante, et je dois m'occuper d'une tonne de préparatifs pour la fête de demain. Je me demandais si vous voudriez-vous joindre à moi.

Marilyn : J'adorerais ça.

Lenore : Super. Super. J'ai un agenda par là-bas...

 

FORT MARSHALL – Bureau de Michael

Michael : Burton, ravi de vous revoir. Vous êtes prête à reprendre votre commandement ?

Joan : Monsieur, à ce stade, je pense devoir équilibrer ma vie personnelle et mon bataillon. En un sens, Roland et moi recommençons à zéro, et ça va me demander de gros efforts.

Michael : Vous voulez dire que vous ne voulez pas reprendre votre commandement ?

Joan : Il faut que je me concentre sur mon mariage, monsieur.

Michael : Le général Baker va arriver d'un instant à l'autre. Si vous ne voulez pas reprendre votre commandement, il faut le dire clairement, mais je serai honnête avec vous, Joan. Ce ne sera pas bon pour vous. Vous pourriez perdre votre commandement. Êtes-vous sûre que c'est ce que vous voulez ? Général.

Général Baker : Continuez. Colonel Holden. Comment allez-vous, Mike ?

Michael : Bien, monsieur.

Général Baker : Lieutenant-colonel Burton. Je présume que votre congé vous a été utile et que vous êtes prête à reprendre votre commandement. Nos premières inquiétudes concernent vos troupes.

Joan : Général ?

Général Baker : Il pourrait y avoir de la résistance de certains commandants, de certains leaders qui ont servi avec le sergent Belgrad, quant à votre capacité à diriger à nouveau un bataillon. Et je dois admettre qu'ils marquent un point.

Joan : Je vois, monsieur.

Michael : Monsieur, j'ai parlé à son médecin, qui a confirmé que Joan a parcouru un long chemin. Il a donné une recommandation positive pour son retour au travail et j'appuierai ça.

Général Baker : Mais quand même, Mike, ça va jaser.

Michael : Je mettrais ses 20 années de service devant n'importe quel officier plus âgé de ce poste. Je fais confiance à ses instincts et sa capacité à diriger. Le lieutenant-colonel est tout à fait capable de diriger son bataillon.

Général Baker : Je vais être honnête avec vous deux. Je suis très partagé. Poursuivez.

Michael : Merci, monsieur. Que vous ne vouliez pas reprendre votre commandement est une chose, mais je ne permettrai pas que le général Baker prenne la décision pour vous. Soyez absolument sûre que c'est ce que vous voulez car cette décision ne pourra être prise qu'une fois.

 

MAISON DES SHERWOOD - Cuisine

Denise : Quand tu étais à Washington, c'était la 1ère fois que j'étais seule dans cette maison.

Frank : Il n'y a pas de mal à avoir un peu de calme.

Denise : Ouais, mais d'habitude, l'un de vous était ici. Il faudra un ajustement quand vous serez partis tous les deux. Ça s'est passé comment, à Washington ?

Frank : Très bien. Très bien. Ils ont été impressionnés par ma façon de mener les hommes après le crash. Et ils ont clairement dit qu'on était sur la bonne voie.

Denise : Vraiment ?

Frank : Peut-être un boulot au Pentagone, qui sait ? Mais ils ont clairement dit que je devais commencer à faire des relations. Alors je me suis dit qu'on pourrait inviter les Baker à déjeuner demain.

Denise : Je commence à travailler demain.

Frank : Oui, c'est vrai. C'est vrai. Tu sais, chérie, tu n'as pas besoin de faire ça. Je suis parfaitement capable de nous entretenir.

Denise : Il ne s'agit pas de ça, Frank. Il s'agit de moi. J'ai besoin de ça. J'ai élevé un fils, me suis tenue à tes côtés. Je dois faire ça pour moi.

Frank : En étant infirmière, Denise ? C'est ce que tu veux faire pour toi ?

Denise : Ça me plaît, Frank. Je suis douée pour ça.

Frank : Je suis désolé, OK ? Je... suis désolé. Mais maintenant, j'ai besoin que tu me représentes, OK ? Surtout maintenant. Tu me donnes confiance en moi, chérie. Je ne peux pas faire ça seul.

Denise : Je suis là pour toi, Frank. Je suis là.

Frank : Les Baker organisent la fête "Adieu et Bon Voyage" demain soir, et si on ne les invite pas à déjeuner, on les impressionnera au dîner.

Denise : Frank, j'ai dit que je dois travailler.

Frank : Denise, tu vas y aller. Compris ? Il le faut. Je ne ferai pas ça tout seul.

 

FORT MARSHALL – Hôpital Mercer

Docteur : Femme sergent, 28 ans, s'est effondrée durant ses 10 km journaliers avec faiblesse dans les jambes et palpitations cardiaques. On va lui passer un litre de N.S. en attendant ses résultats.

Denise : Autre chose que je devrais savoir ?

Docteur : Elle a reçu une médaille pour avoir sorti deux soldats d'une jeep en feu. C'est une héroïne. La presse a suivi toute l'histoire. Ne soyez pas nerveuse. Faites comme si.

 

Denise : Bonjour. Je m'appelle Denise. Je vais vous mettre une nouvelle I.V.

Belinda : Greer.

Denise : C'est votre prénom ?

Belinda : Belinda. Désolée.

Denise : Bonjour, Belinda.

Belinda : Selon l'infirmière,  je suis un mauvais bâton. De fines veines.

Denise : On dit que vous êtes une héroïne.

Belinda : C'est ce qu'ils disent.

Denise : Votre famille doit être fière.

Belinda : Merci, mais dans ma famille, ils sont soit morts soit séparés. L'armée est ma seule famille.

Denise : Ça va un peu piquer. Désolée.

Belinda : Ne vous en faites pas. J'ai l'habitude.

Denise : Vous venez souvent à l'hôpital ?

Belinda : Dernièrement, oui. Je me déshydrate quand je m'entraîne.

Denise : 10 km ? Je m'évanouirais.

Belinda : Plus des haltères et du yoga.

Denise : J'ai été ravie de vous rencontrer, Belinda.

 

MAISON DES MORAN - Salon

Pamela : Oh mon Dieu. Si je pleure, tu ne pourras pas m'en vouloir.

Chase : Non. Bébé, je suis si heureux de te voir.

Pamela : Moi aussi. Tu es là pour combien de temps ?

Chase : J'ai 36 heures.

Pamela : 36 heures ?

Chase : Oui.

Pamela : Tu ne fais que passer ?

Chase : En gros, oui. Et il m'a fallu 16 heures et 2 avions pour arriver ici, mais il le fallait. Je ne sais pas pourquoi. Tu as eu mes fleurs.

Pamela : Ouais. Elles sont magnifiques.

Chase : Bébé, ça va ?

Pamela : Oui, j'essaie juste de réaliser tout ça. Tu as dit que tu avais 36 heures ?

Chase : Ouais.

 

HUMP BAR

Roxy : En vérité, je ne sais pas grand-chose sur Trevor.

Betty : Je suis sûre que tu sais tout ce qui est important.

Roxy : Comme le fait qu'il mette du jus d'orange sur ses céréales ? Il dit que c'est économique.

Betty : L'économie mise à part, il y a tout le reste. Le nombre de femmes qu'il a connues, sa religion, veut-il d'autres enfants ?

Roxy : Je ferais mieux de demander. Il m'attire tellement que j'ovule comme une machine à sous.

Betty :  Les gens sont comme des artichauts.

Roxy : Tu ne veux pas dire, des oignons ? J'aime les mots qui se terminent par"chaud". Ça va mieux avec le mariage.

Betty :  Le fait est, Roxy, que tu dois peler toutes les couches pour pouvoir atteindre le cœur.

 

MAISON DES MORAN – Chambre des parents

Pamela : C'est difficile pour toi ?

Chase : Tu sais que je ne peux pas en parler.

Pamela : Oui, mais tu peux me dire comment tu te sens, ce que tu traverses.

Chase : Je suis dans la plus petite unité Delta, une équipe de 4 hommes, et quand un membre disparaît, on ne demande pas où il part. Quand il revient, on ne demande pas où il était. C'est très... isolé, tu sais ? Pas d'étrangers. On reste entre nous.

Pamela : C'est pour ça que tu es revenu ?

Chase : Pour donner de tes nouvelles. Ouais. Je suppose. Je ne m'imagine pas devenir comme ces types. Ils sont à ce point installés dans cette culture que la plupart sont divorcés ou ont perdu leur famille. Tu es mon roc, Pamela. Je ne veux pas te perdre.

Pamela : Tu ne me perdras pas.

 

FORT MARSHALL - Réception

Général Baker : Commandant, content que vous ayez pu venir.

Frank : C'est un privilège, monsieur. Comment allez-vous, madame ?

Lenore : Très bien, merci. Où est votre magnifique épouse ce soir ?

Frank : Elle arrivera plus tard. Mme Weatherford. Tous mes vœux, monsieur. Excusez-moi.

 

Claudia Joy : C'est comme regarder le roi et la reine.

Michael : Frank, ravi de vous voir.

Frank : Mike.

Claudia Joy : Bonsoir, Frank.

Michael : Si vous voulez bien m'excuser. À tout à l'heure.

 

Claudia Joy : Est-ce que Denise va pouvoir venir ce soir ?

Frank : Elle va venir.

Claudia Joy : Bien.

Frank : Elle est juste un peu en retard.

Claudia Joy : Bien.

 

Joan : Avant, j'appréciais vraiment ces soirées... les débats, la camaraderie, mais maintenant, j'ai juste envie d'être seule avec toi.

Roland : C'est nouveau.

Joan : Rentrons à la maison.

 

Général Baker : J'ai regardé les chiffres du planning de déploiement... Vous savez qu'avec le départ de Weatherford, vous êtes mon nouveau n° 2, donc votre avis compte. Mais je dois vous dire que je ne peux pas soutenir le retour de Burton au commandement.

Michael : C'est là que nos avis diffèrent. J'ai toute confiance en elle. Monsieur, vous allez bien ?

Général Baker : Oui... Oui, ça va. Ce sont ces fêtes... l'alcool, la nourriture copieuse. Tout ça me donne des brûlures d'estomac. Au passage, vous êtes un homme chanceux.

Michael : Je ne vous contredirai pas.

Général Baker : À nos femmes, outils essentiels de notre réussite.

Michael : À nos femmes.

Général Baker : En parlant de femmes...

 

Frank : D., il est 21 heures. Où es-tu ? Appelle-moi dès que tu auras ce message.

 

FORT MARSHALL – Hôpital Mercer

Denise : Belinda !

Belinda : J'avais l'impression de mourir.

Denise : Ça va aller.

Docteur : Donnez-lui 5 de Diazépam et 5 de Metoprobol et faites un ECG. Inspirez. À nouveau. Encore une fois. C'est bon pour les deux.

Denise : Autre chose ?

Docteur : Non, je pense que c'est bon. Appelez-moi s'il y a du changement.

Belinda : Pouvez-vous rester avec moi ?

Denise : Ma garde est terminée, mais l'infirmière de nuit est là.

Belinda : S'il vous plaît, Denise. Jusqu'à ce que je sois endormie.

 

FORT MARSHALL - Réception

Lenore  : Je vois ce que tu fais.

Général Baker : Si ça ne te plaît pas, divorce.

Lenore  : On ne peut pas divorcer.

Général Baker : Lenore, je supporte à peine de te voir.

Lenore  : Comment peux-tu me parler comme ça ? Tout ce que j'ai fait, c'est pour toi.

Général Baker : Donc tu me le rappelles encore et encore et encore. Écoute... tu joues ton rôle et je jouerai le mien, mais ne t'attends pas à autre chose.

 

MAISON DES MORAN – Chambre de Lucas & Katie

Chase : Debout ! Debout ! Debout !

Lucas : Papa !

Chase : Debout ! C'est un nouveau jour ! Vous savez ce qu'on va faire aujourd'hui ? Vous le savez ?

Katie : La plage ?

Chase : Non.

Lucas : Le parc aquatique ?

Chase : Non. On va rester ici toute la journée, juste nous quatre. Personne ne sort. Personne n'entre. On va regarder des films. On va manger des cochonneries. On va jouer à des jeux vidéos. Qu'en dites-vous ?

Katie : T'es partante, maman ?

Pamela : Bien sûr.

Lucas : Maman est partante !

 

MAISON DES SHERWWOD - Cuisine

Frank : Je suis passé pour un idiot, tu sais.

Denise : Une patiente avait besoin de moi. Je n'ai pas pu la laisser.

Frank : Donc à la place, tu as posé un lapin à ton mari devant tout le commandement supérieur ? Tu m'avais promis, Denise.

Denise : Je ne t'avais rien promis. J'ai dit que j'essayerais de venir.

Frank : Tu n'es même pas venue.

Denise : Ce ne sera pas toujours comme ça. Quand je serai diplômée, les horaires seront plus réguliers.

Frank : Et je suppose qu'alors, tout sera parfait ? Je te connais. Tu vas t'impliquer de plus en plus, et ensuite quoi ?

Denise : Frank, j'ai dit que j'étais désolée. On peut laisser tomber ?

Frank : Non. Non. Non, je n'aime pas ça. Compris ? Je veux que tu arrêtes, car ça ne fonctionnera pas.

Denise : J'essayerai d'être rentrée pour le dîner.

 

MAISON DES BURTON - Chambre

Joan : Votre petit-déjeuner, monsieur.

Roland : Merci.

Joan : Non, merci à toi. Merci de m'avoir aidé à prendre une décision. Je vais demander 30 jours de congés supplémentaires et me détendre.

Roland : Tu crois qu'ils vont t'accorder ça ?

Joan : Pourquoi pas ? Le général Baker n'est pas l'un de mes défenseurs. Il ne croit pas aux thérapies, mais ça m'a aidée. J'ai appris qu'un évènement avait causé mon ESPT.

Roland : C'est souvent le cas.

Joan : Pour moi, c'est ce qui s'est passé en Afghanistan. Le lieutenant-colonel Burton a fait ce que l'armée l'a entraînée à faire, mais moi... Joan... je voulais sauver cette petite fille autant que Belgrad, alors ça m'a bouffée de l'intérieur. Donc... nous ne sommes pas si différents que ça.

Roland : C'est une vraie avancée, Joan.

Joan : Oui. Merci. Allons dîner ce soir.

Roland : Tu m'invites ?

Joan : Oui. Un groupe joue près de la rivière. On pourra marcher le long de la plage, écouter de la musique. Qu'en dis-tu ?

Roland : Ça m'a l'air génial, Joan.

 

HOPITAL MERCER – Bureau de Roland

Patient : Je sais qu'elle a eu une aventure. Je le sais.

Roland : Elle vous l'a dit ?

Patient : Non, mais je le sens. Je la confronterais bien, mais je veux qu'elle me le dise, qu'elle l'avoue. Elle ne le fera peut-être pas.

Roland : Certaines personnes pensent qu'admettre une aventure peut causer plus de dégâts que garder le secret.

Patient : Quoi ? Comment est-ce que ça pourrait fonctionner ?

Roland : Car parfois, l'aveu concerne surtout la personne qui a eu l'aventure. C'est une façon de se déculpabiliser.

Patient : Normal qu'ils se sentent coupable. Ils ont eu une aventure.

Roland : Le plus important est de sauver le mariage. C'est ce que vous voulez ?

Patient : Oui.

Roland : On commencera avec ça la semaine prochaine. Malheureusement, notre temps est écoulé.

Patient : Merci.

Roland : De rien.

 

MAISON DES LEBLANC - Salon

Roxy : Poe, Steinbeck, Miller... tu as lu tout ça ?

Trevor : Ouais. Je n'ai pas fréquenté les meilleures écoles, alors j'ai essayé de compenser.

Roxy : Je n'en ai lu aucun. Alors, tu as été avec combien de femmes ?

Trevor : Tu veux vraiment savoir ?

Roxy : Ouais.

Trevor : Une... Cinq, toi y compris. Tu as été avec combien d'hommes ? Attends. Tu sais quoi ? Je ne veux pas savoir. Je ne veux pas savoir.

Roxy : Trois, toi y compris. Tu es de quelle religion ?

Trevor : J'ai été élevé méthodiste, De quoi s'agit-il ?

Roxy : D'artichauts. Tu veux d'autres enfants ?

Trevor : Pas maintenant, mais j'aime m'entraîner. Alors, bébé, de quoi s'agit-il ?

Roxy : Je veux juste savoir que tu as des défauts, Trevor. Tu sais, comme les personnes normales.

Trevor : OK. Je saute à des conclusions hâtives. Je cuisine très mal. J'oublie les noms. Je suis maladroit à cause du genou. Je peux être impulsif et... parfois un peu trop sensible. Tu te sens mieux ?

Roxy : Ouais. Vraiment mieux.

Trevor : Bien.

 

FORT MARSHALL – Hôpital Mercer

Belinda : Qu'y a-t-il ?

Denise : Le potassium est un peu élevé.

Belinda : C'est grave ?

Denise : Non, il faut juste surveiller ça. Comment vous sentez-vous ?

Belinda : Le médecin dit que mes reins fonctionnent mal, que j'ai trop forcé.

Denise : C'est le cas ?

Belinda : Peut-être. Je dois compenser... surtout quand les gens vous prennent pour une héroïne.

Denise : Que voulez-vous dire ? Tenez.

Belinda : Vous avez entendu l'histoire, non ?

Denise : Vous avez sauvé deux soldats dans une jeep ?

Belinda : Je les ai sauvés... mais je les y ai aussi mis. Ils me cherchaient. J'étais partie, j'étais énervée, et je voulais démissionner. Je veux dire... bon Dieu... Vous n'avez jamais voulu tout laisser tomber ?

Denise : Si. Je pense que ça nous arrive à tous.

Belinda : Alors vous comprenez. J'avais l'impression de ne plus pouvoir le supporter. Et ils n'arrêtaient pas de m'appeler pour essayer de me faire revenir. C'était mes amis. Et la grenade a touché la jeep et l'a enflammée... Je les ai sortis de là. Je les ai sauvés. Mais c'était aussi ma faute. Et ils m'ont donné une médaille.

Denise : Belinda, le fait que vous me disiez la vérité maintenant... cela vous rend héroïque.

 

Angie : C'est vrai. Elle s'est fait virer de Harvard.

Femme : Oh mon Dieu. Vraiment ?

Marilyn : Tu sais pourquoi ? Oui, et c'est incroyable. Parce que Claudia Joy a tué quelqu'un.

Denise : Je ne vous permettrai pas de venir ici pour répandre des mensonges.

Marilyn : Mais Lenore a dit...

Denise : Ça devrait être votre 1er indice.

 

Roland : Excusez-moi. Infirmière. OK. Qu'y a-t-il ?

Denise : Lenore Baker.

Roland : Tu peux l'amener en psychiatrie. On a toutes sortes de camisoles pour elle.

Denise : Que fais-tu à cet étage ?

Roland : Une consultation. Et j'ai pensé aller voir une de mes amies.

Denise : J'apprécie. Comment va Joan ? Ça va entre vous ?

Roland : Joan essaie. Elle essaie vraiment. Depuis son retour, elle se consacre entièrement à notre mariage et à moi, mais au lieu de m'en réjouir, je me rends compte que je me retiens.

Denise : Ça me semble compréhensible. Elle t'a blessé. Il faut du temps pour refaire confiance. Elle n'est partie que 30 jours.

Roland : Ouais, c'est vrai. Mais durant cette période, j'ai aussi réfléchi. Des choses se sont passées et je ne sais plus trop ce que je veux.

Denise : Tu veux me parler d'autre chose ?

Roland : Non, tu as raison. Il faut juste que je réapprenne à faire confiance.

 

Docteur : Homme de 49 ans, attaque. Il a fallu 2 mg de Lorazepam pour le stabiliser. Au moins, ses vitaux sont stables. Par ici, vite !

Denise : Que s'est-il passé ?

Claudia Joy : On déjeunait quand le général Baker a fait une attaque.

Roland : Ça va aller ?

Claudia Joy : Je ne sais pas.

Michael :  Ils pensent que c'est un anévrisme. Ils vont faire des examens, accélérer les résultats.

Denise : Tu te rends compte que c'est Michael qui va être commandant du poste ?

 

Michael :  Le scanner a confirmé le pire. Il faut l'opérer de suite. Il lui faudra bien un mois pour se remettre.

Claudia Joy : Je peux faire quelque chose ?

Michael :  Pas maintenant, mais il faut que j'y aille. Quand une telle chose arrive, il faut agir vite. La chaîne de commandement se met en branle. À tout à l'heure.

Claudia Joy : OK.

 

Claudia Joy : Lenore.

Lenore : Que faites-vous ici ?

Claudia Joy : Vous voulais que vous sachiez que vous êtes tous les deux dans mes prières.

Lenore : Ceci n'est pas l'occasion pour vous de me remplacer, Claudia Joy. Alors, s'il vous plaît... laissez-nous tranquilles.

 

Denise : Cette femme n'est pas ton amie.

Claudia Joy : Son mari est malade.

Denise : Ce n'est peut-être pas le meilleur moment, mais je dois te prévenir. Lenore répand une rumeur sur toi.

Claudia Joy : Quoi ?

Denise : Elle dit aux gens... que tu as tué quelqu'un... et que c'est pour ça que tu as dû quitter l'école de droit de Harvard.

 

MAISON DES MORAN – Chambre des parents

Pamela : Tu en as mis du temps. Il te reste combien de temps ?

Chase : 6 heures, 22 minutes. Que veux-tu faire ?

Pamela : Fais en sorte que ça dure.

 

FORT MARSHALL – Bureau de Michael

Michael : Colonel, merci d'être venue si vite.

Joan : J'ai appris pour le général. Ça va ?

Michael : J'ai peur qu'il ne puisse travailler pendant un moment.

Joan : Désolée d'entendre ça.

Michael : Je prends son poste en son absence. Je ne prévois pas de grands changements, mais il y a des problèmes immédiats dont j'aimerais discuter avec vous.

Joan : Oui, monsieur.

Michael : Asseyez-vous. J'ai longuement réfléchi à tout ça. Il me faut un commandant en second sur qui compter. On m'a suggéré le lieutenant-colonel Bring.

Joan : C'est un excellent candidat. Je le connais depuis des années.

Michael : Je suis d'accord. Il connaît parfaitement la division, ici et dans la Sandbox. Mais on est si peu nombreux que je ne peux pas le faire revenir. Mais vous, vous venez de revenir... vous avez l'esprit libre, êtes revigorée. J'aimerais vous offrir le poste. On sait que l'article 15 a failli ruiner votre carrière. Cette position effacerait le passé, nettoierait l'ardoise. Et franchement, Joan, j'ai besoin de quelqu'un de confiance.

 

FORT MARSHAL – Hôpital Mercer

Docteur : Vite, elle n'a plus de pouls. Elle est en arrêt cardiaque. 1 mg d'épi et choquez-la à 360 joules.

Denise : Elle doit être hyperkalémique. Mettez l'épi. Préparez une amp. de bicarb. de sodium. 1 amp. de bicarb. Chargez. Dégagez. Dégagez. Je choque. Elle a un rythme. J'ai dû agir vite. Elle faisait un choc cardiogénique.

Docteur : Bien joué.

Denise : C'est bon. Je suis là. On va vous sortir de là.

 

MAISON DES MORAN – Chambre de Katie et Lucas

Pamela : Tu veux les réveiller ?

Chase : Non.

 

MAISON DES LEBLANC – Salle de bain

Roxy : Il m'arrive d'être jalouse mais j'y travaille. Il m'arrive d'être directe, mais je n'y travaille pas du tout. Je n'ai pas lu beaucoup de livres, je ne suis pas bonne en orthographe. Je ne veux pas d'autres enfants, en tout cas, pas maintenant. Mais je suis comme toi ; j'adore m'entraîner.

 

MAISON DES BURTON - Chambre

Joan : On sait tous les deux que ma réputation a été entachée. Dans ces circonstances, il est important que j'accepte l'offre de Michael. Mais Roland, je veux être très claire. Toi et moi sommes toujours ma priorité. Désolée. Il n'y a que moi qui parle. Dis-moi ce que tu penses.

Roland : Je pense... que tu es belle en uniforme. Ça te va bien. Et on fera en sorte que ça marche.

 

MAISON DES HOLDEN – Cuisine

Claudia Joy : Lenore n'est pas cohérente. Elle t'a déjà coûté une promotion. Elle va se servir de ça contre toi.

Michael : Mais on ne lui accordera pas le plaisir d'une réponse.

Claudia Joy : Elle n'arrêtera pas, Michael. On a gardé ça pour nous pendant longtemps, mais on a toujours su que ce jour arriverait, et c'est le cas aujourd'hui. On doit tenir bon et se préparer au pire.

Michael : C'était il y a 20 ans. Tu n'étais qu'une enfant.

Claudia Joy : Comme lui.

 

MAISON DES SHERWOOD - Cuisine

Frank : Pourquoi n'es-tu pas en tenue pour ton boulot ?

Denise : C'est mon jour de repos.

Frank : Tu as sauvé ce soldat hier soir. Cette femme ?

Denise : Comment es-tu au courant ?

Frank : Je suis allé à l'hôpital, bien résolu à te tirer de là. J'ai failli ne pas te reconnaître.

Denise : De quoi tu parles ?

Frank : De toi. Concentrée, dynamique. Tu étais si différente. C'était comme si je te voyais pour la première fois. Ça m'a fait me souvenir pourquoi j'étais tombé amoureux de toi. Je ne vais pas me battre contre toi. Jeremy est parti à cause de moi et je ne veux pas être également la cause de ton départ.

 

EXT. MAISON DES HOLDEN - Jardin

Claudia Joy : Merci à vous tous d'être venus.

Roxy : Allez, accouche. J'ai l'impression d'être dans le pétrin.

Claudia Joy : OK. Il y a une rumeur qui court sur mon compte, sur la raison de mon départ de l'école de droit de Harvard. On dit que j'ai tué quelqu'un. Je voulais que vous entendiez la vérité de ma bouche. Mon père était juge, on me mettait donc la pression pour que je fasse du droit. Je détestais ça. J'étais douée, mais je détestais ça. Alors j'étais déterminée à être diplômée rapidement. J'ai pris plus de modules par semestre que quiconque. Une nuit, je bachotais... sept heures d'affilée à la bibliothèque. Et je... j'ai pris ma voiture vers 3 h du matin pour rentrer chez moi. Il faisait nuit et il faisait froid. Et j'étais vraiment très fatiguée. Je n'ai fermé les yeux qu'une seconde... et j'ai entendu un bruit. Il s'appelait David Masterson. Il était en troisième année. Je ne le connaissais pas. J'ai essayé de le sauver mais il était déjà mort. J'ai plaidé sans contestation homicide involontaire. Ils m'ont donné 3 ans avec sursis. Et mon petit monde s'est effondré. J'ai remis ma vie en question et... j'ai traversé une période très très sombre. J'étais vraiment perdue. Et j'ai rencontré Michael, et il a été là pour moi, comme toujours.

Roland : Tu réalises que ça aurait pu arriver à n'importe qui ?

Claudia Joy : Peut-être, mais ça m'est arrivé à moi. J'ai pris ma voiture en sachant que j'étais trop fatiguée pour conduire. J'ai l'impression que tout ce que je fais aujourd'hui, c'est pour compenser la perte de sa vie.

Denise : Ça va aller.

Rédigé par Sabby

EXT. FORT MARSHALL

Roxy : So you want my opinion?

Pamela : You have an opinion? That is so unlike you,roxy.

Roxy : I know,but bear with me. I think this whole scott thing is a commentary on your marriage.

Pamela : Commentary?

Roxy : Yep. There was a door open,or scott wouldn't have gotten to you. So you need to figure out how to shut it again.

Pamela : I have to shut my door?

Roxy : I'm not talking about that one.

Pamela : You know,I love chase,but after nine years of marriage, you begin to wonder where that gorgeous man that you married went, and I don't mean to what country. You don't understand because you just got married,but give it a few years.

 

Roxy : Door just opened again.

Pamela : There's no card. See,this is exactly what I mean. Scott sends me flowers. The last time chase sent me flowers was when lucas was born. That was five years ago. And you wonder why scott got to me.

 

BURTON’S HOME – Living room

Roland : Joan. I didn't expect you until tonight.

Joan : I changed my flight.I couldn't wait to see you.

Roland : Welcome home.

 

**********          Opening          **********

 

BURTON’S HOME – Living room

Joan : Gosh,I'm so nervous.I,uh... I couldn't wait to get
home,and now... there's so much to say,so much I've learned. Roland... I love you,and I know put you through a lot,and I'm sorry. But I want our marriage to be a priority now,not my career. I want to be there for you the way you've been there for me.

 

EXT. LEBLANC’S HOME

Roxy : Mister, you better be sending me flowers after we've been married for nine years.

Trevor : Hey, do I want to know what this is about?

Roxy : No.

Trevor : Yeah. Didn't think so.

Roxy : You're pretty good at this.

Trevor : Well, I was an apprentice carpenter in high school.

Roxy : Really?

Trevor : What, that surprises you?

Roxy : Nope. I just got my explanation as to why you're so good with your hands.

Trevor : Oh, you are a bad girl.Bad.

 

EXT. FORT MARSHALL

Lenore : We are extremely proud to honor our fallen soldiers with our very first fort marshall memorial rose garden... a reminder to us all of the cost our heroes pay. Thank you very much. Okay, ladies, let's get digging.

 

Claudia Joy : Tomorrow's the big day, hu

Denise : Oh, yeah, my first shift after orientation. 12 hours. Can you believe it?

Roxy : Yep. Welcome to the real world.

 

Lenore : Trenching. Don't forget the trenching. It's very important. And mulch. We need some more mulch over here.

 

Claudia Joy : So what else do you have to do to get your degree?

Denise : Complete my practical hours. It means regular nursing shifts under the supervision of an intern.

Claudia Joy : How many hours do you have left?

Denise : 120.About,um,2 weeks, if I don't eat lunch.

Claudia Joy : I'm really proud of you. I'm sure Frank is, too. He knows you're going back to work, doesn't he?

Denise : He knows. I just don't think he knows what a change it'll be.

 

Angie : I told you. Pamela and that art teacher ?

Marilyn : Are you sure about this?

Angie : Oh, yeah. Yeah. I'm telling you, I saw it with my own eyes.

 

Lenore : Ladies, I assume you received my invitations for the hail and farewell tomorrow night?

Claudia Joy : Oh, we did.

Lenore : And ?

Claudia Joy : Oh, we wouldn't miss it, Lenore. You know that.

Roxy : Well, I didn't get my invitation. What's a hail and farewell anyway? Lenore : It's just our little way of saying good-bye when someone transfers to another post or retires. In this case,we're honoring colonel weatherford,who's leaving us for hawaii,no less. Sadly,the party is for officers and their wives only.

 

Lenore : Marilyn? Marilyn Polarski, right?

Marilyn : Yes.

Lenore : Marilyn, I find myself without an assistant today, and I have so many preparations for the party tomorrow. I w... I was wondering if you'd care to join me.

Marilyn : I would love to.

Lenore : Great. Great. I have a day planner over there, and we could go over...

 

FORT MARSHALL – Michael’s office

Michael : Burton, it's good to see you again. So...you ready to resume your command?

Joan : Well, sir, at this point, I feel I need to balance my personal life with my battalion. Roland and I are, in a sense, starting over, and it's gonna take some real effort on my part.

Michael : Are you saying you don't want to resume your command?

Joan : I just need to focus on my marriage right now, sir.

Michael : General Baker's coming over here right now. If you don't want to return to your command immediately, we need to be very clear on that,but I'll be honest with you, Joan. It won't look good. You could lose your command altogether. Are you sure that that's what you want? General. As you were.

General Baker : Colonel Holden. How are you, Mike?

Michael : Fine, sir.

General Baker : Lieutenant colonel Burton. I'm assuming your time away was helpful and now you're ready to resume command. Now our first concern is your troops.

Joan : General?

General Baker : There could very well be some resistance from company commanders... certain section leaders who served with sergeant Belgrad... as to your fitness to lead a battalion again. And I have to admit, they have a point.

Joan : I see, sir.

Michael : Sir, I've spoken with her P.T.S.D.Doctor, who confirmed that Joan made great strides. He's issued a positive recommendation for returning to full duty status,and I would second that.

General Baker : Still, Mike, there will be talk.

Michael : I would put her 20-year standout record up against any other senior officers' on post. I trust her instincts and her ability to lead. The lieutenant colonel is quite capable of taking charge of her battalion.

General Baker : I'll be honest with both of you. I'm on the fence. Carry on.

Michael : Thank you, sir. If you don't want to return to your command,that's one thing, but I won't allow general baker to make your decisions for you, but be absolutely certain this is what you want because this decision can only be made once.

 

SHERWOOD’S HOME – Kitchen

Denise : When you were in D.C.,It was the first time I was completely alone in this house.

Frank : Nothin' wrong with a little quiet.

Denise : Yeah, yeah, but usually, I had one of you here. It's gonna be... it's gonna be an adjustment when you're both gone. How did it go in D.C.?

Frank : Very good. Very good. They were very impressed with the way I led the men after the crash, and they made it pretty damn clear that we are on a fast track.

Denise : Really?

Frank : Maybe a desk job at the pentagon. Who knows? But they made it very clear that I need to start playing the game, you know? Making the right connections and so forth. So I thought we should invite the bakers to lunch tomorrow.

Denise : Oh, I...I start work tomorrow.

Frank : Yeah, that's right. That's right. You know, sweetheart, you don't need to do this. I am perfectly capable of supporting us.

Denise : Well, it's not about that, Frank. It's... it's about me. I need this. I've raised our son. I've stood by you. I just... I need to do something for myself.

Frank : But being a nurse, Denise? I mean, is that something you feel you need to do for yourself?

Denise : I enjoy it, Frank. I'm good at it.

Frank : I'm sorry, all right? Just...I'm sorry. But, baby, I need you to represent me now, okay? Especially  now. You give me confidence, sweetheart. I can't do this alone.

Denise : I'm here for you, Frank. I am.

Frank : Well, the Bakers are hosting a hail and farewell tomorrow night, so if we can't take 'em to lunch,at least we can impress the hell out of 'em at dinner.

Denise : Frank, I just said I have to work.

Frank : Denise you're going. All right ? You have to. I will not do this alone.

 

FORT MARSHALL – Mercer Hospital

Doctor : Female sergeant, 28 years old, collapsed during her daily 10k run with bilateral leg weakness and heart palpitations. We'll bolus her a liter of N.S.While we're waiting on the labs.

Denise : Anything else I should know?

Doctor : She got an army commendation medal for pulling two soldiers out of a burning humvee. She's a real hero. The press have been following her story. Don't be nervous. Act as if.

 

Denise : Good morning. I'm Denise. I'll be starting a new I.V.

Belinda : Greer.

Denise : That's your first name?

Belinda : Belinda. Sorry.

Denise : Hi, Belinda.

Belinda : Nurse said I was a bad stick. Small veins.

Denise : Word is you're a hero.

Belinda : So they say.

Denise : Your family must be proud.

Belinda : Thank you, but, um, my family, uh, they're either dead or estranged. Army's the only family I've got.

Denise : All right. It's gonna pinch a little. Sorry.

Belinda : Don't worry. I'm used to it.

Denise : You go to the hospital often?

Belinda : Lately. I just get dehydrated when I train.

Denise : 10ks? I would pass out.

Belinda : Plus free weights and yoga.

Denise : Okay. There you go. Well, nice meeting you, Belinda.

 

MORAN’S HOME – Living-room

Pamela : Oh,my god.

Chase : If I cry, you can't hold it against me.

Pamela : I won't. I won't.

Chase : Baby, I am so happy to see you.

Pamela : Me,too. How long are you here?

 

Chase : I have 36 hours.

Pamela : 36 hours?

Chase : Yeah.

Pamela : So this is just a drive-by?

Chase : Pretty much. And it took me 16 hours and 2 planes to get here,but I had to be here. I don't know. I don't know why. Hey... You got my flowers.

Pamela : Yeah,I did. They're beautiful.

Chase : Baby, are you okay?

Pamela : Yeah. I'm just trying to sort it all out. You said you had 36 hours,right?

Chase : Yeah.

 

HUMP BAR

Roxy : Truth is, I don't really know that much about trevor.

Betty : Oh, I'm sure you know all the important stuff.

Roxy : Like he pours orange juice on his cereal? He says it's economical.

Betty : Well, economy aside, there's all that other stuff, too. You know, like how many women has he been with. Uh,what religion is he? Does he want any more kids?

Roxy : I better ask. I'm so attracted to him, I ovulate like a slot machine.

Betty : Well, people are like artichokes.

Roxy : Don't you mean onions? I like any word that has choke in it. It fits better with marriage.

Betty : The point is, Roxy, you gotta keep peeling off all those hard layers so you can get to the heart.

 

MORAN’S HOME – Parent’s bedroom

Pamela : So is it hard for you?

Chase : You know I can't talk about that.

Pamela : Yeah, but you can tell me how you are, what you're going through.

Chase : Well, I'm in the smallest delta unit... this 4-man team... and when a member disappears, we don't ask where he's going. When he returns, we don't ask where he's been. It's very... isolated, you know? No outsiders. We just keep to ourselves.

Pamela : Is that why you came back, to check in?

Chase : Yeah. I guess so. I can't imagine becoming one of these guys. They're so entrenched in the culture that most of 'em are divorced or have lost their families. You're my rock, Pamela. I don't want to lose you.

Pamela : Hey. You won't lose me.

 

 

FORT MARSHALL - Reception

General Baker : Major Sherwood, glad you could make it.

Frank : A privilege, sir. And how are you, ma'am ?

Lenore : Quite well, thank you. Where's your beautiful wife this evening?

Frank : Oh, she'll be here later. Mrs.Weatherford. Very best of luck to you,sir.

Mr Weatherford : Thank you, major.

Frank : Excuse me.

 

Claudia Joy : It's like watching the king and queen.

Michael : Frank, good to see you.

Frank : Mike. How are you?

Claudia Joy : Hi,Frank.

Michael  : Would you guys excuse me a sec? See you in a bit.

Claudia Joy : Is Denise gonna make it tonight?

Frank : Ah,she'll be here.

Claudia Joy : Good.

Frank : She's just running a little late.

Claudia Joy : Good.

 

Joan : I used to really enjoy these events... the debates,the camaraderie, but now I just really want to be alone with you.

Roland : Well, that's new.

Joan : Let's go home.

 

General Baker : Well ,I've been looking at the figures with the current deployment schedule... you know, with weatherford gone, you're my new number two now, so your opinion matters. But I have to tell you, I can't support burton's return to command.

Michael : That's where we differ. I have every confidence in her. Sir,  you all right?

General Baker : Yeah, uh... yeah, I'm fine. It's these parties... the drinks, the rich food. The whole thing gives me heartburn, actually. By the way, you are one lucky man.

Michael : No argument there.

General Baker : To our wives... essential tools for our success.

Michael : To our wives.

General Baker : Speaking of which...

 

Frank : D.,It's 2100 hours.Where are you? You call me as soon as you get this.

 

FORT MARSHALL – Mercer Hospital

Denise : Belinda.

Belinda : I...I felt like I was dying.

Denise : You're gonna be okay.

Doctor : Give her 5 of diazepam and 5 of metoprolol and get a repeat E.K.G.

Denise : Breathe.

Doctor : Again. One more time. Okay. Both in.

Denise : Anything else?

Doctor : No, I think we're good here. Call me if anything changes.

Denise : Yeah.

Belinda : Can you stay with me?

Denise : My shift is over, but the night nurse is here now.

Belinda : Please, Denise. Just until I fall asleep.

 

FORT MARSHALL

General Baker : I see what you're doing. If you don't like it, divorce me.

Lenore : We can't get a divorce.

General Baker : Lenore, I can barely stand the sight of you.

Lenore : How can you talk to me like that? Everything I have done is for you.

General Baker : Oh,jeez. So you remind me over and over and over again. Look,lady... you play your part,and I'll play mine,but don't expect anything else.

 

MORAN’HOME – Lucas & Katie’s room

Chase : Up!Up!Up!Hey!

Lucas : Daddy!

Chase : Get up! Get up! It's a new day.

Lucas : You know what we're doing today,hmm? You know what we're doing?

Katie : um,the beach.

Chase : No.

Lucas : The water park?

Chase : No. We are staying right here all day,just the four of us. Nobody goes out.Nobody comes in. We are watching movies. We are eating junk food. We are playing video games.What do yiu say?

Katie : You in,mommy?

Pamela : Sure.

Lucas : Mommy's in!

 

SHERWOOD’S HOME - Kitchen

Frank : I looked like a fool,you know.

Denise : There's a patient that needed me. I couldn't leave her.

Frank : So you stood up your husband instead,in front of the entire senior command? You promised me, Denise.

Denise : Well, I didn't promise you. I said I would try to make it.

Frank : You didn't even show up.

Denise : Look, it won't always be this bad. When I get my degree, the hours will become more regular. And then I assume things are gonna be fine?

Frank : Look, Denise, I know you. You're just gonna get more and more involved, and then what?

Denise : Frank, I said I was sorry.Can we let it go?

Frank : No. No. No. I don't like this. All right? I want you to quit, because this isn't gonna work.

Denise : I'll try to be home for dinner.

 

BURTON’S HOME - Bedroom

Joan : Your breakfast, sir.

Roland : Thank you.

Joan : No, thank you. Thank you for helping me come to a decision. I am going to apply for another 30 days off and just relax.

Roland : Do you think they'll give it to you?

Joan : I don't see why not. General Baker isn't an advocate of mine. Not a big believer in therapy, but it helped me. What I learned is that one event caused my P.T.S.D.

Roland : That's often the case.

Joan : For me, it was about what happened in Afghanistan. Lieutenant colonel burton did what the army trained her to do,  but me-- Joan... I wanted to save that little girl as much as belgrad did, then it ate me up inside. So... we're not that different after all.

Roland : That's a real breakthrough, Joan.

Joan : It was. Thank you. Let's go on a date tonight.

Roland : You're asking me out?

Joan : Yes, I am. There is a band playing down by the river. We can walk along the beach, listen to some music. What do you say?

Roland : That sounds great, Joan.

 

FORT MARSHALL – Mercer Hospital

Patient : I know she had an affair.I...I...I just know it.

Roland : Did she tell you she did ?

Patient : No, but I feel it. I'd confront her, but I want her to tell me. You know, admit it?

Roland : She may not. Some people think that confessing to an affair can be more damaging than keeping the secret.

Patient : What? How could that ever work?

Roland : Because sometimes confessing is really about the person who had the affair. It's the way to get rid of their guilt. But they should feel guilty. They cheated. The important thing is saving the marriage.Is that what you want?

Patient : Yes.

Roland : Then we'll start with that next week. Unfortunately, we're out of time.

Patient : Thanks.

Roland : Sure.

 

LEBLANC’S HOME – Living room

Roxy : Poe, Steinbeck, Miller...have you read all these?

Trevor : Yeah. I didn't go to the best schools, so I'm trying to make up for it.

Roxy : I haven't read any of these. So how many women have you been with ?

Trevor : You really wanna know?

Roxy : Yeah.

Trevor : One... five, including you. How many guys have you been with ? Wait. You know what? Don't wanna know. Don't wanna know.

Roxy : Three, including you. What religion are you?

Trevor : I was raised methodist, but I'm open. So what's this about?

Roxy : Artichokes. Do you wants any more kids?

Trevor : Not now, but I like to practice. So come on, babe. What is this about?

Roxy : I just... want to know that you have faults, Trevor. You know, like normal people?

Trevor : Okay. Well, I jump to conclusions. I'm a terrible cook. I forget names. Kinda clumsy, hence the knee. I can be impulsive and... sometimes a little bit too sensitive. Feel better?

Roxy : Yeah. Really, I do.

Trevor : Good.

 

FORT MARSHALL – Mercer Hospital

Belinda : What's wrong?

Denise : Potassium's up a little.

Belinda : Is that bad?

Denise : No, just needs to be watched. How you feeling?

Belinda : The doctor says my kidneys are acting up, that I was pushing myself too hard.

Denise : Were you?

Belinda : Maybe. I have to make up for it... especially when people think you're a hero.

Denise : What do you mean? Here.

Belinda : You heard the story, right?

Denise : You saved two soldiers in a humvee?

Belinda : I saved them... but I also put them there. They were looking for me. I had walked off. I was upset, and I wanted to quit. I mean, God. Haven't you ever just wanted to give up?

Denise : Yeah. I think we all do sometimes.

Belinda : Then you know. I just felt like I couldn't take it anymore. And they kept...calling my name,trying to get me back. They were my friends. And when that grenade just hit the humvee,it just burst into flames, and... I did pull them out. I did save them. But it was also my fault... and they gave me a medal.

Denise : Belinda, you're telling me the truth now... and that makes you heroic.

 

 

Angie : That's right. She got kicked out of harvard.

Woman : Oh, my god. Really?

Marilyn : Do you know why? Yes, and it's a shocker. Because Claudia joy killed someone.

Denise : Okay, uh, I won't have you coming in here and spreading lies.

Marilyn : But Lenore said...

Denise : Yeah, well, that should have been your first clue.

 

Roland : Excuse me. Nurse. Okay. What's wrong?

Denise : Lenore Baker.

Roland : You can bring her up to psych. We have all sorts of restraints for her.

Denise : What are you doing on this floor?

Roland : Just a quick consult. Plus, I thought I'd check up on a friend of mine.

Denise : Well, I appreciate that. Now how's Joan ? You guys good ?

Roland : Joan's trying. She's really trying. Since she's come back, she's been completely dedicated to the marriage and to me, but instead of feeling great about it,I find myself holding back.

Denise : Well, it seems understandable to me. She hurt you. It takes a lot to trust someone again. She's only been away 30 days.

Roland : Yeah, that's true, but in that time, I've been thinking, too. Things have happened, and I'm not sure what I want anymore.

Denise : Is there something else you want to talk about?

Roland : No, you're right. Maybe it's just about learning how to trust again.

Doctor : We got a 49 year old, postictal. It took 2 milligrams of lorazepam to break this? At least vitals are stable.Hey,let's get him in here,quick!

Denise : What happened?

Claudia Joy : We were all at lunch when General Baker had a seizure.

Roland : Is he gonna be all right?

Claudia Joy : I don't know.

Michael : They think it's an aneurysm. They're gonna run some tests, rush the results.

Denise : You realize this means michael will be the post commander now?

 

Michael : Scan confirmed the worst.He needs surgery right away. He'll need at least a month to recover.

Claudia Joy : Is there anything I can do?

Michael : Not right now, but I should leave. When this kind of thing happens,we have to move quickly. The entire chain of command ratchets up.

Claudia Joy : Okay.

Michael : See you.

Claudia Joy : Okay.

 

Claudia Joy : Lenore. What are you doing here? I just wanted you to know, you... you're both in my prayers.

Lenore : This is not your opportunity to replace me, Claudia Joy. So, please, just...leave us alone.

 

Denise : That woman is not your friend.

Claudia Joy : Her husband is ill.

Denise : Yeah, this may not be the best time, but I have to tell you something. Lenore is spreading a rumor about you.

Claudia Joy : She's what?

Denise : She's telling people that... that you killed someone, and that's why you had to drop out of harvard law.

 

MORAN’S HOME – Parent’s bedroom

Pamela : That took a while. How much longer do you have?

Chase : 6 hours, 22 minutes.

Pamela : What you wanna do?

Chase : Make it last.

 

SHERWOOD’S HOME - Kitchen

Frank is alone, eating diner. He’s upset, and to Mercer hospital.

 

FORT MARSHALL – Michael’s office

Michael : Colonel, thanks for coming on such short notice.

Joan : Heard about general Baker. How's he doing?

Michael : Well, I'm afraid he's gonna be out of commission for a while.

Joan : Sorry to hear that.

Michael : So I'm taking over division in his absence. I don't plan on making any big changes, but there are a few immediate issues that I'd like to discuss with you.

Joan : Yes, sir.

Michael : Sit, please. I've been mulling this over for a few hours. I need an X.O.I can count on. They're suggesting lieutenant colonel bring.

Joan : He's an excellent candidate. Hell, I've known him for years.

Michael : I agree. He knows the division inside and out,both here and in the sandbox. But we're stretched so thin, I can't afford to call him home. You, on the other hand, just came back... with a clear head, rejuvenated. I'd like to offer you the job. We both know how close that article 15 came to ruining your career. This position would wipe out the past, give you a clean slate. And frankly, Joan, I need someone I can trust.

 

FORT MARSHALL – Mercer Hospital

Doctor : Quick, quick. She's got no pulse. She's in cardiac arrest. Start with 1 mig of epi and then shock at 360 joules.I think she's hyperkalemic.

Denise : Push the epi.

Doctor : Be ready with 1 amp of sodium bicarb.

Denise : 1 amp bicarb. Charging. Clear. Clear. Shocking. She's got a rhythm. I had to act fast. She was going into cardiogenic shock.

Doctor : Good call.

Denise : It's okay.I'm here. We're gonna get you through this.

 

MORAN’S HOME – Lucas & Katie’s room

Pamela : Do you want to wake 'em?

Chase : No.

 

LEBLANC’S HOME - Bathroom

Roxy : I can be jealous, but I'm working on it. I can be outspoken, but I'm really not working on that. I haven't read many books. I'm not really the best speller. I don't want any more kids. At least not now, but I'm with you. I love to practice.

 

BURTON’S HOME - Bedroom

Joan : We both know that my reputation has been called into question. So under the circumstances, it's important that I take Michael up on his offer. But, Roland, I want to be very clear about something. We are still my priority. I'm sorry. I'm doing all the talking. Tell me what you're thinking.

Roland : I'm thinking... you look good in uniform. It suits you.

 

HOLDEN’S HOME – Living room

Michael : And we'll make this work.

Claudia Joy : Lenore is nothing if not consistent. She already cost you one promotion, Michael. You know she's gonna use this against you now.

Michael : We're still not gonna dignify her with a response.

Claudia Joy : She's not gonna stop, Michael. We've kept this between us for a long time, but we always knew this day was gonna come, and it's here now. We have to brace ourselves, and we have to prepare for the worst.

Michael : It was 20 years ago. You were just a kid.

Claudia Joy : So was he.

 

SHERWWOD’S HOME – Living room

Frank : Why aren't you dressed for work?

Denise : It's my day off.

Frank : You saved that soldier last night. The woman ?

Denise : How did you know about that?

Frank : Went to the hospital with every intention of dragging you out of there. I almost didn't recognize you.

Denise : What are you talking about?

Frank : You...focused, vital. You looked so different. It... it was like I was seeing you for the first time. Made me remember why I fell in love with you. Look, I'm not gonna fight you on this, all right? I'm the reason Jeremy is gone, and I will not be the reason that you leave, too.

 

EXT. HOLDEN’S HOME - Garden

Claudia Joy : Thank you all for coming.

Roxy : Well, hell's bells. Get on with it.

Claudia Joy : I feel like I'm in trouble. Okay. There's a rumor going around about me, about why I left Harvard law. They're saying I killed someone. I wanted you to hear the truth from me. My father was a judge, so there was a lot of pressure on me to go to law school. I hated it. I was good at it, but I hated it, so I was determined to graduate quickly. I took more units per semester than anyone I knew. I was cramming one night... seven straight hours in the library. And I, um... I got in my car around 3:00 A.M. To drive home. It was dark, and it was...it was cold. And I was really...I was really tired. It was just a second...when my eyes closed...and I heard a thump. His name was David Masterson. He was a third year student... no one I knew. I tried to save him, but he was already dead. I pleaded no contest to vicular manslaughter. They gave me three years probation. And my world pretty much collapsed. I questioned myself and my life, and, uh... I went through some really dark times. I, uh, I really lost my way. And then I met Michael, and he was there for me, as always.

Roland : You realize that could've happened to anyone?

Claudia Joy : Maybe, maybe, but it happened to me. I mean, I got in that car when I knew I was too tired to drive. I...I feel like everything I do now is to somehow make up for the loss of his life.

Denise : It's okay.

Rédigé par Sabby

Kikavu ?

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !