Hôpital St Luke
Claudia Joy : Oui je rappellerai un peu plus tard.
Roland : Non, non, non…c’est pas moi le père. Enfin…je veux bien, mais je sais pas ce que je… bonjour toi.
Roxy : Ils sont mignons.
Claudia Joy : Les Harper ne sont pas rentrés.
Roxy : Quoi ?
Pamela : Mais comment je fais alors ? Il est pas question que je les ramène chez moi.
Claudia Joy : On va s’arranger.
Denise : Vous ne pouvez pas rester à l’hôpital. Ils ont besoin des lits.
Int. Maison des Holden – Chambre d’amis
Claudia Joy : Elle fait ça pour protéger son mari.
Michael : Et les vrais parents, ils sont où ?
Claudia Joy : Ils sont au Mexique. Normalement il devaient reprendre contact quelques jours après l’accouchement.
Roxy : Pardon.
Claudia Joy : Sauf qu’elle a accouché plutôt que prévu et qu’elle ne peut pas les joindre… Installez-vous là.
Michael : Je ne comprend pas pourquoi elle se cache. Porter un enfant pour une autre femme est un acte plutôt généreux.
Claudia Joy : C’est pour ça qu’on doit l’héberger.
Michael : Au milieu des secrets et des mensonges ? Elle n’a aucune raison d’avoir honte. Et puis tu sais bien que j’ai horreur de toutes ces cachoteries.
Claudia Joy : C’est seulement pour une journée.
Denise : Les jumeaux aiment resté ensemble.
Michael : Comment aller vous expliquer le fait que les bébés ne soient plus là ?
Claudia Joy : Je dirais qu’ils sont mort à la naissance.
Int. Maison de LeBlanc – Salle de Bain
Roxy : Salut !
Trevor : Hey !
T.J : Coucou !
Finn : Salut !
T.J : Regarde on joue au sous-marin.
Trevor : Chef ! Prend le relais.
T.J : A vos ordres mon commandant !
Trevor : Alors, ta copine ?
Roxy : Ca va aller. Je pensais rentrer plutôt.
Finn : On s’écrase !!
Trevor : Ouvrez tout de suite les boucliers.
Roxy : J’adore te voir jouer avec eux.
Trevor : Ca m’éclate quand je m’investit, j’y vais a fond. Ecoute je me disais que ce serait pas si mal, si les petits portaient mon nom de famille. De toute manière, ils connaissent pas leur père, alors je…j’aurais bien aimé les reconnaitre à condition que tu sois d’accord.
Roxy : D’accord !!!
Trevor : Ouais.
Roxy : Oui.
Trevor : Maintenant il suffit que leur père biologiques acceptent de renoncer à leurs droits.
Roxy : Euh… en fait le père de Finn, ce sera pas difficile.
Trevor : Ouais.
Roxy : Mais…tu sais avec le père de T.J, ça risque d’être beaucoup plus délicat. C’est le genre de truc qu’il va refuser…
Trevor : Hey ! C’est moi qui m’en occupe. Je vais tout arranger.
Roxy : Très bien. Merci.
Trevor : Tu as leur numéro ? parce que je voudrais leur en parler ce soir.
Roxy : Ce soir ? Pourquoi y a pas d’urgence. C’est pas comme si tu devais par…
Trevor : Je…je…
Roxy : Non !
Trevor : Je n’ai pas le choix.
Roxy : T’as qu’à demander une dérogation. On vient de se marier. Tu vas où ?
Trevor : En Iraq…. T’en fais pas je reviendrais.
Roxy : C’est pas juste.
Maison des Sherwood - Salon
Frank (webcam) : C’est surtout dur moralement. Mais je tiens le coup…je tiens le coup. Mais je pense à toi, à Jérémy. Et ici, je suis pas seulement le Major Sherwood, je suis le Major Sherwood dont le fils va a West Point.
Denise : Tu rentre quand ?
Frank (webcam) : J’en ai aucune idée, c’est trop tôt. Bon je te rappelle dès que je peux. Je dois laisser la place. Tu me manque ma chérie.
Denise : A moi aussi mon amour.
Frank (webcam) : A bientôt.
Denise : Sois prudent.
Jeremy : C’est à qui cette robe.
Denise : C’est une robe de baptême. Je te l’avais acheter exprès pour l’occasion.
Jeremy : J’étais habillé en fille ?
Denise : A part nous personne le sait. Je l’ai sorti pour une amie qui vient d’accoucher. Je vais dormir chez elle ce soir pour lui donner un coup de main. Je rentre demain matin.
Jeremy : Maman ? J’irais pas à West Point.
Denise : Quoi ? J’espère que c’est une plaisanterie.
Jeremy : Non. Je veux pas y aller.
Denise : Qu’est-ce qu’il se passe ? Après tout le mal que tu t’aies donné pour y rentré. Tu devrais être fier. Je pensais que c’est ce que tu voulais.
Jeremy : C’est ce que papa voulait. C’était son rêve pas le mien.
Denise : Entrer à West Point n’est pas un privilège, c’est aussi un tremplin vers l’élite de ce pays. Est-ce que tu te rend compte que même ton père n’y a pas été accepté ? Tu ne sais pas combien il est fier.
Jeremy : D’accord, et moi mon avis, ça compte pas ?
Denise : Chéri…
Jeremy : Tu as choisi cette vie, Papa a choisi cette vie, mais pas moi. Quand on demande au gens d’où ils viennent, ils peuvent dire Boston ou Chicago. Mais moi je viens de l’armée. Toute ma vie, je n’ai vécu que dans des bases militaires.
Denise : Tu veux que j’essaie de lui parler ? Mais tu pourrais peut être faire l’essai d’y aller, ne serait-ce que pour y faire tes études.
Jeremy : Non, je le savais. Je savais que tu comprendrais pas, j’étais sur…
Denise : Attends ! Laisse de coté l’aspect militaire, c’est la meilleure université…
Jeremy : Je savais que tu comprendrais rien…
Denise : Si je comprend chéri.
Maison de Moran – Salon
Pamela : Chase il faut qu’on parle.
Chase : Ca tu vois c’est le genre de chose qui fout vraiment la trouille a un mec, tu sais pas à quel point.
Pamela : Chase !
Chase : Okay. Qu’est-ce qu’il y a ?
Pamela : Je me demandais qi t’avais la gentillesse d’aller te faire foutre, enfin si t’as 5 minutes.
Chase : T’es plus enceinte ?
Pamela : Non effectivement je suis plus enceinte.
Chase : Comment ça se fait ? Dis moi ce qu’il s’est passé ?
Pamela : Il s’est passé que j’ai perdu les eaux en plein milieu de la Garden Party de Claudia.
Chase : Et alors, qu’est-ce que t’as fait ?
Pamela : J’ai essayé de serres les cuisses, mais ça a pas marché.
Chase : Te fout pas de moi, là, je suis sérieux. T’as accouché devant tout le monde ? T’es en train de me dire qu’ils sont tous au courant ? Oh le cauchemar…
Pamela : Oui c’est difficile de faire ça discrètement quand t’as l’impression que ton bide va exploser.
Chase : Tu te fout de moi ? Bon sang ! T’as pensé aux conséquences ?
Pamela : J’ai surtout pensé que j’aimerais avoir une péridurale.
Chase : Où sont les jumeaux ? Dis moi où sont les jumeaux ?
Pamela : Je les ai laissé chez les Holden.
Chase : Le Colonel est le numéro 3 ici. Je sais pas qi tu te rend compte mais il a qu’un mot à dire, et dans les deux secondes qui suivent, je suis radié de la base. Pam, c’est mal barré, je vois pas trop comment on va s’en sortir. Tu me met vraiment dans le pétrin là… tu aurais dû…
Pamela : Ne t’inquiète pas je vais très bien. Merci de t’en inquiéter. J’ai un peu mal, j’ai affreusement mal, comme si j’avais étais écartelé, parce que c’est le cas, mais je m’en remettrai. Merci pour tout.
Maison des Burton – Salon
Roland : Merde !
Roland : Joan.
Joan : Aaah
Roland : Ca va ? Un mauvais rêve ?
Joan : On peut dire ça. Où t’étais ?
Roland : J’ai eu une urgence à l’hôpital. T’a refait la déco du salon ?
Joan : Ouais ça te plait ?
Roland : Ca change.
Joan : En fait non, ça n’a rien de vraiment original, j’ai tout remis à la place où c’était quand je suis partie. Tu te rappelle ? Je suis descendu à la cave, récupérer les canapés, et j’ai fait ça toute seule. Mais c’est des bons souvenirs. La chaise sur laquelle t’es assis, c’est la chaise sur laquelle on a fait l’amour le jour où je suis partie. J’espère que tu t’en souvien.
Roland : Bien sur.
Joan : On regarde si elle est toujours aussi solide ?
Roland : Tu as bu combien de verres ce soir ?
Joan : T’as devant toi une femme qui meurt d’envie de te violer, tu crois que c’est le moment de poser ce genre de questions ?
Maison des Moran – Cuisine
Pamela : Bonjour.
Chase : C’est ça, bonjour. Les enfants viennent de partir.
Pamela : Pourquoi c’est plus comme avant ?
Chase : Comment ça ?
Pamela : A l’époque où on former une équipe. On était toujours solidaire, on se soutenait mutuellement, maintenant on arrête pas de se battre.
Chase : Ben, peut être que quoique je fasse, c’est jamais bien.
Pamela : Okay, vas-y continu.
Chase : D’accord, j’arrête. Mais alors vas-y dis moi ce que je dois faire.
Pamela : Déjà arrête de balancer par les fenêtres le peu de fric qu’on a de coté.
Chase : Ca va j’ai pris la console de jeux pour les enfants.
Pamela : Et l’écran plasma, et la nouvelle voiture, et le jacuzzi qui est dehors dans le jardin ?
Chase : Okay, okay, okay, ça va j’ai compris le message. C’est mon fric je te signale, et je travaille dur pour le gagner. Alors j’ai peut être le droit de me faire un peu plaisir.
Pamela : Quand on aura rendu les 15 000 dollars à mon père et qu’on aura remis de l’argent sur le compte courant.
Chase : On pourra renflouer le compte dès que les Harper nous auront payé.
Pamela : Chase, c’est pas que ton coté dépensier. C’est toute notre vie. J’ai l’impression d’être la seule à vouloir faire marcher notre couple.
Maison de LeBlanc – Cuisine
Trevor : Bonjour toi, tu sais que t’es sexy ?
Roxy : La cuisinière a du boulot. Toi tu ferais mieux de finir de t’habiller au lieu de dire des bêtises.
Trevor : J’ai fait quelque chose de mal ?
Roxy : Non mais ce matin je suis pas d’humeur.
Trevor : Qu’est-ce que c’est ?
Roxy : J’ai fait un saut au magasin tout à l’heure avant que tu te réveilles, histoire de commencer à préparer ton sac.
Trevor : Ah oui ?
Roxy : Oui, d’ailleurs c’est de la folie le nombre de consignes à suivre.
Trevor : Désolé mais t’as pas pris la bonne couleur.
Roxy : Tu es dans l’armée de Terre, on m’a dit que c’était tu vert.
Trevor : Oui mais sur le terrain c’est les Marines qui portent du vert. Nous on met du beige.
Roxy : Je t’ai pris aussi des trucs en beige. Regarde au fond.
Trevor : Pardon mais c’est pas ça non plus pour nous.
Roxy : Pourquoi ?
Trevor : Parce que c’est une matière synthétique, et qu’on a pas le droit dans le désert. On peut mettre que du pur coton. C’est les ordres, j’y peux rien.
Roxy : Pas grave, j’irais les changer.
Ext. Magasin – Parking
Pamela : C’est normal, le synthétique est hyper dangereux en cas de haute température, ça se mélange à la peau et on peut plus l’enlever. S’il reçoit une grenade ou si son camion prend feu, il sortira jamais.
Roxy : Oh
Pamela : Je sais que c’est le genre de chose dont on n’a pas envie de pensé mais faut que tu prenne sur toi pour ton mari.
Roxy : C’est ce que je fais. Je trouvais qu’épouser un militaire, ça avait un petit côté romantique, mais à vivre au quotidien, c’est l’enfer. Tu sais jamais s’il reviendra ou pas.
Pamela : T’attends pas à ce qu’il pense à toi quand il est en mission, 3 secondes d’inattention et il peut en mourir.
Roxy : Tu veux qu’on s’arrête ?
Pamela : Non c’est bon.
Roxy : Je te jure tu m’épate, je sais pas comment t’as trouver la force de te lever ce matin. Tu devrais rentré.
Pamela : J’avais besoin de sortir prendre l’aire, si je reste à la maison à cogiter, je vais devenir folle.
Marilyn : Pamela ? Pamela ?
Roxy : Oh non, pas elle.
Marilyn : Alors Pamela ça va ? Et bien ça y est, t’as accouché à ce que je vois.
Angie : Garçons ? Filles ? Ou bien les deux ?
Marilyn : Comment ils s’appellent ? Vous aviez choisi les prénom j’imagine, parce que c’est le genre de chose qu’on décide à l’avance. Où Ils sont ces 2 chérubins ?
Angie : Mais oui, ils sont où ?
Pamela : Ils sont mort.
Marilyn : Quoi ?
Pamela : Ils sont mort-nés. Vous avez d’autres questions ?
Roxy : Wow
Int. Maison des Holden – Chambre d’amis
Emmalin : Arrête de pleurer. Allez chut !! Numéro 1 n’arrête pas de hurler, je vais craquer.
Claudia Joy : Comment tu sais que c’est lui.
Emmalin : Parce que Numéro 2 à un grain de beauté. Au fait, c’est pas terrible comme prénoms.
Claudia Joy : Je sais mais c’est ce qu’il y avait de plus pratique pour les désigner. Tu lui a donner son lait ?
Emmalin : Oui il a ni faim, ni envie de câlin et il est pas fatigué.
Claudia Joy : Moi je crois qu’il a un petit creux.
Emmalin : Je croyais qu’ils partaient ce soir.
Claudia Joy : C’est vrai. Ecoute, je suis désolée de t’obliger à mentir mais y a des situations dans lesquelles on ne peut pas faire autrement.
Emmalin : Ouais je sais comment ça marche dans l’armée. En comparaison, le bahut c’est hyper cool. A plus.
Claudia Joy : Bon match, à tout à l’heure. Pas de bêtise sur les gradins, même si le mec est mignon.
Emmalin : Je t’entend plus.
Roxy : C’est nous, l’équipe 2 est là.
Claudia Joy : Ils sont tellement adorable que c’est difficile de ne pas s’y attacher.
Pamela : Sinon, ils ont besoin de quelque chose.
Claudia Joy : Euh non, en fait ça va. J’ai préparé le lait pour les biberons. Je vous ai sorti des serviettes, et il y a suffisamment de couches jusqu’à leur départ à 3h. J’ai mon portable en cas de problèmes.
Pamela : D’accord.
Roxy : Oh, t’es gentil. Vous êtes particulièrement sexy comme ça. Vous avez un rendez-vous ?
Claudia Joy : Oui, j’ai ma réunion du G.S.F.
Roxy : G.S.F ? Gestion… c’est ça ? Non. Aucune idée de ce que c’est.
Claudia Joy : Groupe de Soutien aux Familles.
Roxy : Et ça sert à quoi ?
Claudia Joy : Officiellement, on essaie de remonter le moral des femmes dont le conjoint a été envoyé aux front. Pour les empêcher de sombrer dans l’angoisse. Mais depuis quelques semaines, avec le nombre d’hommes mort au combat, on va surtout aider les familles a faire leur deuil.
Pamela : Je viens d’avoir les Harper. Ils ne peuvent pas renter à Charleston avant demain soir. J’en ai marre des contre-temps. Normalement je devais leur apporter les bébés, prendre l’argent et basta… Je peux rester ?
Claudia Joy : Bien sur.
Emmalin : Maman ? C’est Madame Baker !!
Pamela : Pourquoi Lenore Baker vient vous voir ?
Claudia Joy : Aucune idée d’autant que la femme du général ne me porte pas spécialement dans son cœur, donc je doute fort que ce soit pour boire le thé.
Roxy : Faut que je plante les couteaux de cuisine ?
Claudia Joy : Bon allez, je descend, seulement il faut que je protège mon mari. Il n’est pas question qu’elle soit au courant pour les petits.
Pamela : Compris.
Emmalin : Maman ?!!?
Claudia Joy : Pamela, faut s’arranger pour le calmer. Pamela !
Int. Maison des Holden – Entrée
Emmalin : Il y a la femme du général qui t’attend ?!!?
Lenore : Voilà qui est d’un gracieux. Merci beaucoup pour ce chaleureux accueil. Ne te fatigue pas je vais monté la voir.
Claudia Joy : Lenore, bonjour. Que nous vaut le plaisir ?
Lenore : Je suis venu vous apporter quelques brochures pour votre Groupe de Soutien aux Familles. Mais c’est un bébé que j’entend pleurer ?
Claudia Joy : Non, bien sur que non. C’est mon chat qui est enroué.
Int. Maison des Holden – Chambre d’amis
Roxy : Il faut le calmer.
Int. Maison des Holden – Entrée
Lenore : Je voulais aussi vous parler de cette pauvre petite jeune, j’ai tellement de peine. Pamela Moran, je crois qu’elle s’appelle. Mais vous êtes sans doute au courant.
Claudia Joy : Au courant de ?
Lenore : Ses jumeaux. Ils sont mort-nés. Ils étaient prématurés et beaucoup trop faibles. C’est la raison pour laquelle ils n’ont pas survécu.
Claudia Joy : On en parle en chemin ?
Int. Maison des Holden – Chambre d’amis
Pamela : C’est trop difficile. Je vais pas y arriver.
Int. Maison des Holden – Salon
Denise : C’est tellement simple quand ils sont petits. Des culottes propres, un téton a porté de main, on les berce deux minutes, et y a plus de problèmes.
Roland : Ca marche aussi pour les grand garçons vous savez.
Denise : Tu arrives piles pour notre grand jeu, « les affaires administratives ».
Roland : Ca y est Trevor est envoyé en Iraq ? Désolé qu’il parte si vite en mission. Je peux ?
Roxy : Ils demandent s’ils doivent rapatrier sa dépouille. Je connais même pas sa pointure, qu’est-ce que j’en sais de ce qu’il veut pour son enterrement ?
Denise : Ben tu lui demandes. Et tu notes tout ce qu’il veut.
Roxy : Bon faut que j’y retourne, je dois passer au magasin prendre un truc qui s’appelle M40.
Denise : C’est un filtre pour les masques à gaz. J’en ai un si tu veux. T’as cas passer dans la soirée.
Roxy : Ca marche. A plus.
Maison des Moran – Chambre des parents
Pamela : Je vous remercie mais vous êtes pas obligée.
Claudia Joy : Je sais ce que c’est, moi aussi je suis maman. Quand mes filles sont nées, je me fichais des nounours en peluche. Que des copines me fassent mon linge ou ma vaisselle, c’était le plus beau des cadeaux.
Pamela : Je vous en prie, ne faite pas la vaisselle Madame Holden.
Claudia Joy : Claudia. Et on se dit « Tu ».
Pamela : Oui okay.
Claudia Joy : C’est vrai qu’on ne s connaît pas si bien que ça. Bon Roxy non plus je la connais pas vraiment. Même Roland, je ne sais rien de lui, à part que sa femme a servi sous les ordres de mon mari. Mais ton accouchement nous a tellement rapproché. Ca nous a uni plus fort que n’importe quel lien.
Pamela : Je sais.
Claudia Joy : Mais de voir ces bébés…Entre demander de garder un secret, et mentir il y a une différence.
Pamela : Ca me gêne de te mêler à ça, mais je t’en pris, j’ai trop peur qu’on se retrouve à la rue.
Claudia Joy : Je ne dirai rien. Mais cette histoire va te laisser plus de séquelles que tu le crois. Tu as porté ces enfants. J’ai vu la distance que tu met avec eux pour ne pas t’impliquer. J’ai peur qu’à force de rester dans le déni, tu ne fasse une dépression.
Katie : Je vais ouvrir.
Claudia Joy : Tu as deux enfants qui ont besoin de toi. Ne les abandonne pas.
Pamela : C’est Madame Lenore Baker.
Claudia Joy : J’y vais.
Lenore : Désolé je ne m’attendais pas à vous trouver ici.
Claudia Joy : Ah bon ? Pourtant je suis là pour les même raison que vous.
Pamela : Ne t’inquiète pas je suis juste un peu fatiguée.
Lenore : Pamela ! Lenore Baker, je suis enchantée. Et voici Lynette Barry.
Lynette : Bonjour Pamela.
Lenore : Nous faisons parti du G.S.F, et nous tenons à vous exprimer toute notre sympathie, après cette terrible tragédie.
Pamela : C’est très gentil, Madame Baker. Je vous remercie toutes les deux.
Lucas : Elles ont apporter un gâteau, il est dans la cuisine. C’est ton anniversaire ?
Katie : Non, ce que tu peux être bête, c’est pour les jumeaux. Maman, quand est-ce qu’il rentre à la maison, les bébés ?
Pamela : Ce n’est pas mon anniversaire, mais ce n’est pas une raison pour dire à ton frère qu’il est bête, d’accord ?
Katie : Oui.
Pamela : Bon, allez jouer dans votre chambre et ne faites pas de bêtises… Avec leur père on ne leur a pas encore dit.
Lenore : Oh je comprend…Mais plus vous attendez, plus ce sera difficile à en parler. Vous savez, nous avons une certaine expérience en matière de deuil au G.S.F, est-ce que vous voulez que nous vous aidions à expliquer à la famille, à vos enfants ce qu’il s’est passé.
Pamela : Non, je veux pas…non, ce n’est pas la peine. Non, parce que j’attend que mon mari rentre à la maison pour qu’on leur annonce tous les deux. Ecoutez, je suis désolé de faire ça, mais je vais vous demander de me laisser me reposer, je suis complètement épuiser.
Lenore : Oh mais bien sur.
Lynette : On va vous laisser. On viendra une autre fois.
Lenore : A bientôt.
Pamela : C’est gentil à vous d’être venu… Et maintenant on m’apporte du gâteau…
Terrain de Basket
Roland : 10 à 17. Au fait c’est un honneur de voir mon livre recommandé par un praticien comme vous. Mon éditeur voudrais publier votre citation.
Docteur Hirsch : Bien sur allez-y. Ca me fait plaisir, qu’on m’ait demandé mon avis. Maintenant ça nous fait 19 à 10. C’est vous qui aller payer le déjeuner. Bon allez, vous avez fait votre BA pour la journée. Je dois être le plus mauvais joueur de basket du monde et je le sais. Pourquoi m’avez-vous appelé ?
Roland : Vous avez cinq minutes ?
Roland : Joan est en train de traverser un moment difficile, mais je me dis que ce n’est peut-être qu’une petite transition., une fois qu’elle aura retrouver ses marques, ses habitudes,
Docteur Hirsch : Oui, mais vous êtes médecin, vous pouvez pas ignorer que ces symptômes indiquent un stress post-traumatique.
Roland : Je sais. Je sais mais disons que…
Docteur Hirsch : Vous n’arrivez pas à l’admettre. Pourtant on a traiter des centaines de cas similaires depuis la guerre du Golfe. On tombe vite dans la spirale infernale.
Roland : Oui.
Docteur Hirsch : Roland, vous n’êtes pas son médecin, vous êtes son mari, en dehors de vous rien ne la rattache à la réalité. Alors suivez mon conseil, aidez-la. Ne la laisser pas tomber.
Maison des Sherwood – Salon
Jeremy : Tu l’as dit à papa pour West Point ?
Denise : Oui ça le concerne.
Jeremy : Je t’avais dit de pas le faire.
Denise : Comment tu le sais d’abord ?
Jeremy : Parce qu’il m’a appelé y a une demi-heure et qu’il m’a pris la tête avec cette histoire.
Denise : Ecoute chéri, tu ne veux pas qu’on en discute ?
Jeremy : Il m’a dit que j’avais pas le choix, d’y aller, que je le veuille ou non !
Denise : J’ai aidé ma copine avec son bébé toute la journée, je suis trop fatiguée…
Jeremy : Oui toujours la bonne copine, mais moi tu t’en fous.
Denise : Très bien, West Point est l’école de l’honneur, et de la discipline. Ton père pense que…
Jeremy : Qu’est ce que j’en ai a taper de ce qu’il pense ? Je suis pas comme lui.
Denise : Tu me fais mal.
Jeremy : Je suis pas une marionnette qu’on peut manipuler.
Denise : Essaie de voir les aspects…
Jeremy : J’en ai marre que vous me disiez toujours ce que je dois faire.
Denise : Je veux seulement ce qu’il y a de mieux…
Jeremy : La ferme ! Tu la ferme !
Denise : Arrête !
Jeremy : M’oblige pas être violent avec toi.
Roxy : Hey ! Dégage d’ici ! Allez fous-moi le camp !… T’as rien de casser ? Tu le connais ?
Denise : C’est mon fils.
Maison des LeBlanc – Salon
TV : Pendant ce temps, douze soldats sont morts hier après midi, 4 d’entre eux étais à bord d’un camion militaire quand celui-ci à percuter une mine à la sortie…
Roxy : Aïe !
Trevor : Salut !
Roxy : Non, je regardais.
Trevor : Commence pas à te farcir le crane avec ça.
Roxy : Ca me sert de cours. Parce que j’y connais rien, alors comme ça j’apprend. Aïe ! 6ème fois…
Trevor : Tu sais qu’y en a qui se colle avec un fer à repasser.
Roxy : Justement tu m’a dit que ça tenait pas.
Trevor : Ecoute tu veux bien éteindre la TV s’il te plait ?
Roxy : Non, j’aimerais avoir une idée précise de ce qu’il t’attend.
Trevor : Ben pas moi. J’ai pas envie de voir ça maintenant. Je suis désolé, je peux pas.
Roxy : Qu’est-ce que c’est ?
Trevor : La maquette d’un célèbre sous-marin nucléaire.
Roxy : Ben t’es gentil, mais ton sous-marin perd la moitié de ses pièces sur le tapis.
Trevor : C’est un cadeau pour Finn. J’espérais que j’aurais le temps de le construire avant de partir.
Roxy : Et si j’invitais ma mère à venir manger, comme ça tu pourrais la rencontrer ?
Trevor : Je croyais que tu t’entendais pas du tout avec elle ?
Roxy : C’est vrai… mais ça ne veut pas dire que tu ne dois pas la connaître, c’est quand même ma mère.
Trevor : C’est pas possible, pourquoi tu fais ça ?
Roxy : Je fais quoi ?
Trevor : On dirait que t’essaie de m’énerver. Je sais pas…tu me provoque. Tu veux qu’on s’engueule juste avant mon départ ?
Roxy : Tu trouve que je te provoque ?
Trevor : Là, oui.
Roxy : Parce que c’est vrai qu’il y a des fois, je suis pas cool. C’est comme ça. Et c’est peut être maintenant que tu vas te rendre compte que… qu’on s’est marié un peu vite, parce qu’on se connaissait pas vraiment. Et maintenant que tu vis avec moi au quotidien…ben peut-être que tu vas te dire…que finalement, tu regrettes de t’être marié.
Maison des Moran – Salon
Chase : Il s’est passé quoi là ?
Pamela : Pour le plasma ? Je l’ai rapporté. Avec tout le reste comme ça, j’ai pu rembourser mon père.
Chase : Et t’as fait ça sans me demander ?
Pamela : De toute manière, ça aurait rien changé. Pas la peine de chercher le jacuzzi, il est plus là non plus.
Chase : Et où est-ce qu’il est ?
Pamela : Je l’ai rapporté.
Chase : On peut même rendre un jacuzzi utilisé ?
Pamela : En insistant… T’inquiète pas j’ai pas touché à ta précieuse voiture.
Chase : Je m’inquiète pas.
Maison des Holden – Chambre d’ami
Roland : J’ai toujours entendu dire que c’était le boulot le plus dur et le plus gratifiant. Je vois pourquoi.
Claudia Joy : Ca te donnerait envie d’en avoir un ?
Roland : C’est vrai que j’y ai déjà pensé. Ca me plairait bien ?
Claudia Joy : Ca va Joan ?
Roland : Ca va…
Claudia Joy : Tu sais, tu peux te confier, je ne dis pas tout à mon mari.
Roland : Je ne sais plus quoi faire. Ton mari a déjà eu des trouble du comportement après une mission ?
Claudia Joy : Bien sur que oui… Ils en ont tous. L’ennui c’est que… ça fait parti des choses dont personne ne veut parler. A la TV, on voit le retour, la famille qui pleure, tout le monde qui s’embrasse, mais ça vient plus tard, quand on se retrouve dans l’intimité. On regarde la personne qu’on aime, et on se rend compte que les années ont passé. Des années qui ne se rattrape plus, et on a tous les deux grandit pendant ce temps, évolué…mais chacun de son côté.
Fort Marshall – Salle de sport
Roxy : Allez vas-y frappe ! T’as intérêt à faire mieux, sinon je te met K.O.
Denise : Je sais même pas pourquoi j’ai accepté de venir.
Roxy : Parce qu’au fond de toi, tu sais que tu as besoin de te défouler. Allez frappe ! Vas-y ! Fais moi voir ce que tu as dans le ventre !
Denise : D’accord.
Roxy : Allez !
Denise : Oh t’a failli me frapper là !
Roxy : Justement, le but c’est que je puisse pas te toucher, alors monte ta garde. Et pense un peu a ce que tu fais. Allez sors moi tout. Plus fort ! C’est timide ça ! Non, je veux que ça attaque maintenant. Attaque moi ! Allez donne moi tout ce que t’as ! Vas-y ! Fort ! Voilà continu !
Denise : Comment ça se fait que tu connaisses ça ?
Roxy : Ben c’est simple, mon premier mari m’a tabassé, et je me suis jurer de ne plus laisser jamais personne me toucher. C’est pour ça que je me suis mise à la boxe. Parce que je sais ce que c’est d’être démoli à l’intérieur et à l’extérieur. On y retourne, lève les mains plus haut. Allez ! Je veux pas que tu me laisse le temps de reprendre mon souffle…
Denise : D’accord.
Roxy : Montre moi tout ce que t’as, et vas-y à fond, sinon c’est moi qui vais te mettre par terre, okay ? Allez Fort ! Montre moi ta colère ! Concentre toi, lâche toi ! Encore ! Allez ! Encore ! Plus fort ! Donne moi tout !
Maison de Burton – Salle à Manger
Roland : Ils ont divorcé y a un an. Mais je te l’avais dit non ?
Joan : Oui peut-être… J’ai du mal à me souvenir de tout.
Roland : Au fait, 2 ans en Afghanistan… tu ne m’as rien dit ? Comment c’était ?
Joan : Oh pitié…J’ai pas envie de parler boulot. Je veux que ça reste un dîner aux chandelles.
Roland : Très bien.
Joan : Rien que nous deux…Dans une ambiance très sensuelle. Et à ce propos, si tu as fini de manger… Je te propose un dessert au chocolat.
Roland : Attend, je me disais que pour une fois on pourrait discuter.
Joan : Okay. Et ben vas-y je t’écoute.
Roland : On en est où de nos projets ? Il était question que tu prenne ta retraite, qu’on achète une maison et qu’on fonde une famille.
Joan : On a dit qu’il serait temps d’en parler, pas forcément de le faire.
Roland : C’est ce qu’on fait là. On en parle.
Joan : Ils veulent envoyer des renforts. Je peux être appeler d’un jour à l’autre.
Roland : Mais si tu es à la retraite, c’est… Tu veux retourner au combat ?
Joan : Evidemment c’est mon métier. Je suis un soldat. On a fini de parler ?
Maison des Sherwood - Salon
Chase : Tu vas pas retarder le moment toute ta vie ?
Pamela : Je peux pas… J’ai pas le courage de le dire aux petits, que les jumeaux sont morts.
Chase : Je vais le faire. Qui veut aller faire un tour de rodéo ? Allez on grimpe ! Dites bonne nuit à Maman
Katie & Lucas : Bonne nuit maman !
Maison de LeBlanc – Salon
Trevor : Roxy ? T’es là ? Roxy ?
Maison de LeBlanc – Chambre des parents
Roxy : Bienvenue au Maroc…
Trevor : Au Maroc ?
Roxy : C’est notre lune de miel, puisqu’on aura pas le temps.
Trevor : Et comment tu as accroché ces tentures au mur ?
Roxy : Avec un peu de colle.
Trevor : C’est la première fois que la colle me fait un tel effet… Les enfants ?
Roxy : Dans un pays lointain… sans espoir de retour.
Trevor : Oh t’as pensé à tout. Qu’est-ce que j’ai fait pour te mériter ?
Roxy : Tu m’as aimé.
Trevor : C’est pas difficile.
Roxy : Même quand j’ai mon sale caractère ?
Trevor : Comment je le saurais ? Tu n’as jamais mauvais caractère.
Maison des Burton – Salon
Joan : Je le sais que tu t’es tapé d’autres gonzesses ! Je le sais parce que j’ai passé deux ans à l’étranger. 2 ans où t’es resté seul à la maison, sur la barre avec toutes ces filles qui attendent le retour de leurs maris. Je les connais les mecs. Des menteurs et des hypocrites qui vont voir ailleurs soi-disant à cause de la solitude mais moi je t’ai jamais trompé, tu m’entend ?!? Je t’ai jamais trompé !!
Roland : Ecoute moi, ça suffit maintenant allez…Calme toi, faut que t’arrête. Okay ? T’as aucune raison de croire que je t’ai trompé. Je sais pas ce qui t’es arrivé là-bas, mais je te reconnais plus. Et si tu laisse ta haine prendre le contrôle, c’est clair qu’on va se séparer. Tu comprends ? Est-ce que tu comprends ?
Roland : Je nous ai fait du café. Je pense qu’on en a besoin tous les deux.
Joan : Merci… Je crois que j’y arrive plus.
Roland : Tu n’arrives plus à quoi ?
Joan : A supporter ça. L’engueulade d’hier, c’était la goutte d’eau qui a fat déborder le vase.
Roland : Okay. Oui…non. On peut faire des efforts.
Joan : Au stade où on en est, c’est plus la peine. Je dis ça parce que c’est avec toi que j’y arrive plus. Je veux rester seule.
Roland : Ca t’avancera à rien. Ca fait deux ans qu’on est seul. C’est pas la solution. Je vais t’aider à t’en sortir. Hey ! Moi j’y arriverai. Je vais trouver le moyen pour que tu te sente en sécurité. Il suffit d’un peu de bonne volonté.
Joan : Je me réveille en plein milieu de la nuit et mon premier réflexe, c’est d’attraper mon fusil. Mais il n’est pas là, c’est toi qui est là. Je te sens à mes côtés, et de savoir que tu es là, ça me rend folle de rage. Je peux pas supporter que mon adorable mari soit là, à coté de moi dans mon lit, à la place de mon M4. Désolé je peux rien y faire.
Maison des Holden – Chambres d’amis
Claudia Joy : Michael ? Viens dire au revoir
Charleston – Maison des Harper
Chase : T’es prête ?
Pamela : Ouais…
Chase : Ca va ?
Pamela : Ca ira…
Rédigé par Sabby